Yacine Brahimi : Parcours, coûts des transferts, rémunération et plus

Le salaire actuel de Yacine Brahimi à Al-Gharafa SC :

Le dernier salaire connu de Yacine Brahimi à Porto :

Né le 8 février 1990 à Paris, Yacine Brahimi, est un footballeur international algérien qui évolue au poste d’ailier gauche à Al-Gharafa SC au Qatar.

 Formation et débuts en pro

En 2006, Yacine Brahimi intègre le Centre de Formation du SRFC après Clairefontaine et le Paris SG. Seulement 2 ans plus tard, ce milieu offensif à l’aise sur le côté gauche est un des fleurons de la génération dorée (M’Vila, Théophile, Pajot) qui remporte la Gambardella au Stade de France.

Interrogé par Onze Mondial, Yacine Brahimi revient sur ses passages à Clairefontaine et son arrivée à Rennes :

Lorsque j’ai intégré l’INF Clairefontaine. C’est là où ma vie a basculé dans un autre monde. Quand tu es au quartier, à la maison, c’est un peu flou. Je n’étais pas dans une structure avec un entraînement quotidien et dès que je suis entré à l’INF, c’était autre chose avec des infrastructures terribles. Et c’est là où je me suis dit que ça pouvait devenir mon métier. 

C’est peut-être les trois meilleures années de ma vie. Les terrains, l’endroit où on dormait, tout était extraordinaire. Et en plus, tu restes avec tes amis H24, tu t’entraînes tous les jours. Même à l’école, tu es dans une classe avec 20 potes. Ce n’était que du bonheur. Je n’ai pas un regret ou un mauvais moment dans ma tête. 

J’hésitais entre les deux clubs et ce qui a fait la différence, c’est l’école. Mes parents étaient très pointus sur l’école. Rennes était le meilleur centre de formation, à l’époque, le club sortait énormément de jeunes. Après, peut-être que mes parents ont voulu me protéger. À Paris, il y aurait eu toute ma famille, tous mes amis, ça aurait été sans doute plus compliqué pour me concentrer. Ces petits détails ont fait la différence. 

Dans la même interview, l’international algérien explique comment s’est passé sa formation à Rennes :

Certes, il y a eu des moments plus difficiles, des moments où ça ne passait pas trop avec certains entraîneurs, mais on avait toujours de très bonnes équipes, on gagnait des trophées : le championnat des 18 ans Nationaux, la Gambardella. J’ai gardé de bons souvenirs de ces deux années-là. 

C’est vrai que je travaille beaucoup, je suis quelqu’un de très perfectionniste. Je cherche toujours à faire mieux, à m’améliorer. Je voulais devenir pro le plus rapidement possible, jouer en Ligue 1 le plus vite possible, donc je redoublais d’efforts. J’ai eu la chance de bosser avec des entraîneurs qui m’ont accordé leur confiance et apporté ce qu’il me manquait. 

Dans la foulée, il paraphe un 1er contrat professionnel avec les Rouge et Noir mais est mis au placard comme l’ensemble de ses camarades de succès par Lacombe en 2008/09. Prêté la saison suivante à Clermont Foot, Brahimi se fait un nom en Ligue 2 et attire les regards de nombreux clubs étrangers. Le manager rennais Dréossi prolonge alors son contrat de 3 saisons.

En 2010/11, il fait un début de saison brillant et marque pour son deuxième match à Nancy (0-3) avant de rentrer dans le rang jusqu’en janvier 2011. C’est là qu’il éclate au grand jour par sa vitesse, sa technique et son sens du but. Pourtant, des blessures à répétition gâchent sa fin de saison mais aussi celle de l’équipe.

Salaire et valeur marchande à cet instant : A 20 ans, Yacine Brahimi est la nouvelle coqueluche du Stade Rennais. S’il est ambitieux et avide de terrain, il ne s’attendait pas à jouer autant pour sa première véritable saison chez les professionnels. En été 2012, sa valeur marchande était de 3 millions d’euros.

Eclosion en Espagne

Le 31 août 2012, le Fennec d’Algérie est prêté au Grenade CF pour une saison avec option d’achat par le Stade rennais. Au micro de So Foot, il explique ce choix :

L’Espagne m’a toujours attiré. Mon style de jeu correspond plus à la Liga. J’avais envie de découvrir autre chose même humainement. À Grenade, j’ai une qualité de vie incroyable, il fait beau, c’est une vraie ville du Sud et, de ce point de vue, je suis très satisfait. Moi et ma famille, on se sent très bien ici et c’est ce qui compte. Signer à Grenade, c’était un moyen de découvrir la Liga, un championnat qui m’a toujours fait rêver depuis que je suis tout petit. S’il fallait tirer un bilan de mes premiers mois en Espagne, je dirais que je ne regrette pas mon choix. Le jeu qui est pratiqué ici me convient très bien. Grenade, c’était le mieux pour moi. 

Moi, je suis plus que content d’avoir rejoint Grenade. Je suis conscient que Grenade n’est pas un grand d’Espagne, mais, ici, ils me voulaient vraiment. Moi, je voulais jouer et c’est ce que Grenade m’a proposé. Mon coach me fait confiance et croit en moi : j’avais besoin de ça pour oublier ma dernière année difficile à Rennes. Je pense que je n’aurais pas pu faire mieux (sic). Je sais que certaines personnes en France se disent que j’ai fait un pas en arrière, mais je préfère reculer pour mieux rebondir plutôt que de stagner. Tous les joueurs veulent faire une grande carrière et jouer dans des grands clubs. Je ne suis pas une exception, moi aussi j’ai de l’ambition… Ce que je peux dire, c’est que je suis heureux à Grenade ; on fera les comptes à la fin de l’année. En attendant, j’essaie de ne pas me prendre la tête et d’apporter un maximum à mon équipe. 

Après une première saison où il aura montré de belles choses avec 28 rencontres disputées, le club espagnol décide de lever le 24 mai 2013 pour 2,5 millions d’euros.

Lors de son prêt à Grenade, il aura montré de belles choses avec 28 rencontres disputées. Le joueur algérien émet le souhait de rester en Liga. Dans une interview accordée à Ouest France, le milieu de terrain affirme ne pas vouloir revenir en Bretagne :

Pour le moment, tout se passe très bien. Malgré quelques mauvais résultats, j’ai l’impression d’avoir réussi mon intégration sur et en dehors du terrain, au sein du club et de la ville, explique-t-il. Il ne me reste qu’un an de contrat avec le Stade Rennais. Personnellement, je n’ai pas envie de revenir à Rennes, même si les événements peuvent faire que j’y retourne. Pour le moment, j’essaye surtout de me concentrer sur le terrain. Mes représentants s’occupent de l’extra-sportif (…) Aujourd’hui, je suis bien à Grenade et j’y suis heureux. Je garde les bonnes choses, je délaisse les mauvaises : bref, cela me permet de continuer à grandir. 

Dans ce modeste club de Liga, l’infatigable dribbleur confirme enfin les espoirs placés en lui. Au point que Grenade lève l’option d’achat et l’acquiert définitivement en 2013, pour seulement 4 millions d’euros.

Salaire et valeur marchande à cet instant : Lors de son passage à Grenade, Brahimi était payé à 607 544 euros (394 903 600 FCFA). Il était valorisé à 4 millions d’euros en juillet 2014.

Confirmation au Portugal

Lors du mercato 2014, le joueur est courtisé par plusieurs clubs. Il opte finalement pour le FC Porto, qui le rachète pour 6,5 millions d’euros et instaure immédiatement une clause libératoire à 50 millions. Au Portugal, Brahimi espère suivre les traces de son illustre aîné, l’Algérien Rabah Madjer, où il porte, comme lui, le numéro 8.

Inutile de dire que son arrivée était très attendue comme le raconte à Foot Mercato, Vitor Alvarenga, journaliste pour le site portugais Maisfutebol et spécialiste du FC Porto :

Je ne suis pas surpris par Yacine Brahimi. Il était très attendu à Porto. Je crois qu’il s’est surtout sublimé dans sa capacité à marquer des buts ou à délivrer des passes décisives. À Grenade, Brahimi n’était pas un buteur, il créait surtout des déséquilibres. À Porto, il montre une autre facette de son talent. Il a beaucoup progressé. On le voit extrêmement motivé. Il est pour l’heure l’atout numéro 1 du FC Porto cette saison (..)

Il y avait grande attente autour de lui en raison de ses prestations lors de la Coupe du Monde avec l’Algérie. Il a enchanté le public et les observateurs durant ce tournoi. Cet été, de très bons joueurs sont arrivés au FC Porto, mais Brahimi était spécialement attendu, parce qu’il s’agit d’un joueur créatif. On attendait de lui qu’il serve Jackson Martinez et forme un duo de choc avec Ricardo Quaresma. Aujourd’hui, il s’est imposé à gauche. Cela pousse Cristian Tello ou Ricardo Quaresma sur la droite.

C’est chez les Dragons que Yacine Brahimi va véritablement se faire connaître. Il enchaîne les bonnes prestations saisons après saison avec un total de 254 rencontres et marque 54 buts dont un triplé historique lors de son premier match de Ligue des champions face à Bate Borisov en 2014. C’est le premier algérien et même le premier joueur de Porto a réalisé cette performance. Le 7 janvier 2019, il signe un doublé face au CD Nacional pour la dix-huitième victoire consécutive du FC Porto toutes compétitions confondues.

Pour Onze Mondial, l’Algérien dresse son bilan de ses quatre années à Porto :

J’avais très très bien commencé. La deuxième année, je n’avais pas débuté de la même manière, mais ça allait. Après, c’est vrai qu’il y a eu un changement d’entraîneur et beaucoup de choses ont changé. L’année dernière, c’était un peu compliqué, je devais partir, je ne suis pas parti. Je me suis retrouvé dans une situation un peu difficile, hors du groupe pendant tout le mois d’août. Comme ça ne s’est pas fait, je devais revenir à Porto. Pendant quatre mois, je n’ai pas joué. Ensuite, j’ai effectué mon retour en Ligue des Champions, contre Leicester et je ne suis plus sorti de l’équipe. Cette saison, ça se passe bien. Je travaille avec un super entraîneur avec qui je m’entends bien et je pense pouvoir faire encore plus sur les semaines qui restent. 

Salaire et valeur marchande à cet instant : Après son passage au FC Porto, le joueur formé à Rennes a connu la plus forte hausse de valeur marchande de sa carrière. Il était valorisé à 21 millions d’euros en juillet 2019. Il touchait 2 368 356 euros (1 536 431 400 FCFA) lors de sa dernière saison.

Départ pour le Golfe

En fin de contrat à l’été 2019, Yacine Brahimi quitte Porto et s’engage avec le club d’Al-Rayyan SC au Qatar pour un contrat de trois saisons. Il s’agissait de sa première expérience en dehors du continent européen. L’Algérien a passé  trois saisons au sein de la formation qatarie. Avec Al-Rayyan, Brahimi a signé 86 apparitions il a inscrit 33 buts toutes compétitions confondues. A la fin de son contrat avec Al-Rayyan, il signe libre pour trois saisons à Al Gharafa, un autre club de Qatar en juillet 2022.

Salaire et valeur marchande à cet instant : L’ailier gauche de 33 ans a une valeur marchande estimé à 3 millions d’euros actuellement.

Parcours en sélection

Après avoir évolué avec toutes les catégories d’âge de l’équipe de France, Yacine Brahimi choisit de représenter l’Algérie. Il a vécu une ascension fulgurante en sélection nationale. Une sélection qu’il a rejoint en 2013 après avoir joué en Équipe de France plus jeune. L’été 2014, il a vécu sa première grande compétition avec les Fennecs en jouant la Coupe du Monde au Brésil. Un Mondial durant lequel il a amené son talent et sa fraîcheur. En juillet 2019, il remporte avec les Fennecs la Coupe d’Afrique des nations.

Historique des transferts de Yacine Brahimi :

Evolution du salaire de Yacine Brahimi :

Réseaux sociaux de Yacine Brahimi :