Le Moyen-Orient est la destination favorite d’un bon nombre de joueurs algériens, qu’ils soient jeunes ou expérimentés. Cela pourrait même être considéré comme un passage “obligatoire” pour un bon nombre de DZ, comme Madjid Bougherra il y a un temps, ou bien Youcef Belaili plus récemment.
Voici les 5 joueurs les plus marquants évoluant actuellement au Golfe.
Baghdad Bounedjah
Joueur emblématique de l’équipe d’Algérie, même si le coach le met de côté depuis maintenant un an, Baghdad Bounedjah est considéré comme une véritable machine dans le championnat qatari.
Les exploits du sniper algérien sont loin de se compter sur les doigts d’une main : Meilleur buteur du championnat de Tunisie en 2014, meilleur buteur du Qatar en 2019 et 2021, meilleur buteur de son club de tous les temps, meilleurs buteurs au monde en 2018, Ballon d’Or algérien en 2018… La liste des distinctions du fils du club d’Al Sadd est encore très longue.
Toutefois, l’ancien homme fort de la sélection algérienne a été boudé par les supporters, à cause d’une période difficile lors de la deuxième moitié de la saison dernière. Bounedjah manquait cruellement de réussite et enchainait les loupés monumentaux devant les filets adverses.
Heureusement, le natif d’Oran s’est repris en main et retrouve petit à petit son niveau depuis le début de l’année footballistique actuelle. Actif au sein du club qatari d’Al Sadd depuis 2015, Baghdad Bounedjah totalise 195 buts en 202 apparitions avec le club et touche un salaire annuel de 2,8 millions d’euros.
Rais M’Bolhi
Autre icône de l’équipe d’Algérie qui a choqué le monde entier lors des Coupe du Monde en 2010 et en 2014, Rais M’Bolhi. Le portier des Verts a tenté plusieurs expériences aux quatre coins du monde (France, Grèce, Japon, Bulgarie, Russie Turquie ou encore États-Unis). Le gardien de but changeait de club pratiquement chaque saison.
Son aventure la plus marquante reste celle à l’Ettifaq FC en Arabie Saoudite, qui a duré quatre saisons pour 110 matchs. Le portier a finalement quitté ce club, sans aller bien loin en rebondissant à Al-Qadisiyah en 2022.
Agé de 36 ans, “le Rais” est toujours titulaire en équipe nationale. Malgré son âge avancé, le sélectionneur Djamel Belmadi compte beaucoup sur lui et le convoque à pratiquement chaque rassemblement depuis des années maintenant. L’efficacité ainsi que la très grande expérience du gardien fait qu’il gagne un salaire de près de 625 000 euros par an.
Yacine Brahimi
Coupe du Monde 2014, au Brésil, l’équipe nationale DZ était à l’époque sous la direction du coach bosniaque Vahid Halilhodzic. Cette grande compétition a vu naître ceux qui sont considérés aujourd’hui comme des références du football algérien, tels qu’Islam Slimani, Sofiane Feghouli et le fameux Yacine Brahimi.
L’attaquant algérien a vu sa popularité monter en flèche depuis le Brésil. Cette année-là, Brahimi signe au FC Porto, au Portugal. Un passage plus que mémorable, considéré par beaucoup comme la période la plus importante de la carrière du joueur (54 buts en 215 matchs entre 2014 et 2019).
A la fin de son contrat avec l’ancien club portugais Rabah Madjer, Yacine Brahimi se tourne vers le Qatar. Il brille durant trois saisons à Al Rayyan SC, en inscrivant 33 buts en 86 apparitions, avant de s’engager l’été dernier à Al Gharafa au sein du même championnat pour un bail qui s’étend jusqu’à juin de cette année. Il dispose d’un salaire annuel de 2,6 millions d’euros.
Sofiane Bendebka
Champion Arabe en 2021 avec la formation A’ de l’Algérie, Sofiane Bendebka fait partie de ces joueurs algériens qui n’ont pas eu la chance d’évoluer en Europe. Le milieu défenseur a passé la grande partie de sa carrière dans le championnat algérien avant de s’envoler vers l’Arabie Saoudite.
Joueur phare du Nasr Hussein Dey entre 2011 et 2017, puis du mythique club du Mouloudia d’Alger de 2017 à 2020, le joueur de 30 ans s’est dirigé vers Al Fateh, actuel 6e du championnat saoudien. Le contrat qui lie Bendebka à son club prendra cependant fin en juin 2024. Il dispose d’un salaire de près de 686 000 euros annuellement.
Amir Sayoud
Autre acteur de la victoire de l’Algérie en Coupe Arabe 2021 et pas des moindres, Amir Sayoud est une véritable pépite algérienne. Le buteur a marqué les esprits en inscrivant le but de la victoire contre la Tunisie en finale de la compétition, offrant un titre bien mérité à la formation de Madjid Bougherra.
Considéré comme le Messi algérien par beaucoup, Sayoud a, à de nombreuses reprises, sauvé la mise à son club Al-Tai SC dans le championnat saoudien.
Tout comme Bendebka, Amir Sayoud n’a pas vraiment goûté à l’Europe, si ce n’est une expérience anecdotique en Bulgarie entre 2013 et 2014.
Avant de rejoindre la Ligue d’Arabie Saoudite, le buteur algérien était l’une des gloires du CR Belouizdad en Algérie, finissant même lors de la saison 2020/21 meilleur joueur du championnat avec 20 buts en 31 matchs.
Il quitte toutefois le CRB en 2021 pour Al-Tai, après avoir pratiquement tout gagné avec le club algérois. Du haut de ses 32 ans, Amir Sayoud touche un salaire qui s’élève à 630 000 euros par an.