Top 5 des Egyptiens qui devraient changer de club en ce mois de juillet

Le marché des transferts estival est souvent un tournant pour de nombreux joueurs. Pour certains Égyptiens, ce mois de juillet pourrait bien marquer un nouveau départ, une relance ou une ultime aventure professionnelle. Qu’ils soient en quête de stabilité, de temps de jeu ou de visibilité, ces cinq joueurs phares du football égyptien ont toutes les raisons de changer d’air dès maintenant. Voici un tour d’horizon de ceux qui devraient faire leurs valises sans tarder.

#1 Mostafa Mohamed : Le retour du Pharaon en Égypte ?

À 27 ans, Mostafa Mohamed semble avoir atteint un tournant décisif de sa carrière. Malgré des performances respectables avec le FC Nantes (8 buts en Ligue 1 cette saison), le club français ne semble plus être le cadre idéal pour lui.

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L’intérêt marqué d’Al Ahly, géant du Caire, pourrait marquer un retour gagnant au pays, selon les informations exclusives d’Africafoot. 

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Mais cette option soulève aussi des questions : doit-il déjà revenir en Afrique alors qu’il peut encore évoluer en Europe ? Avec une valeur de 5 millions d’euros, le buteur formé au Zamalek reste un profil attractif pour des clubs turcs ou grecs.

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Un transfert dans un championnat intermédiaire européen lui permettrait de rester dans le radar des recruteurs tout en retrouvant une dynamique positive. Le timing est parfait pour franchir un nouveau palier ou, au contraire, revenir en héros national dans un championnat local en pleine croissance.

#2 Ibrahim Adel : Le joyau du Pyramids FC prêt à s’exporter

À seulement 23 ans, Ibrahim Adel incarne le futur du football égyptien. Technique, explosif et déjà décisif en Premier League égyptienne, il est dans le viseur de plusieurs clubs européens. Ce qui frappe, c’est la diversité des prétendants : entre la Suisse (FC Lugano), la France et les Émirats, son avenir reste totalement ouvert, comme annoncé en exclusivité par Africafoot. 

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Un départ vers l’Europe semble être la voie logique pour sa progression. Il a le profil type d’un ailier moderne qui peut briller dans un championnat de formation comme la Ligue 1 ou la Jupiler Pro League.

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Il doit toutefois éviter le piège d’un club où il serait cantonné au banc. Une destination à moyen enjeu sportif, avec des garanties sur le temps de jeu, pourrait être un tremplin idéal pour lancer sa carrière à l’international.

#3 Hossam Abdelmaguid : Cap sur l’Europe pour le mur de Zamalek

Le jeune défenseur central du Zamalek (24 ans) a pris une décision forte : il veut quitter l’Égypte, selon les informations d’Africafoot. Son profil athlétique et son sens du placement ont séduit plusieurs émissaires russes et belges. À 800 000 euros, sa valeur est un vrai bon plan pour les clubs européens en quête de renfort défensif à coût modéré.

Hossam Abdelmaguid sait qu’il joue gros : partir maintenant, c’est s’exposer, apprendre une nouvelle culture footballistique et peut-être intégrer le cercle fermé des défenseurs africains qui réussissent en Europe. Une signature dans un club de milieu de tableau en Belgique ou en Russie pourrait lui offrir une première marche vers les grands championnats. Mais il devra aussi se montrer patient et prêt à se battre pour une place de titulaire.

#4 Ahmed Hassan : Dernier virage pour le buteur expérimenté

À 32 ans, Ahmed Hassan joue sans doute l’un des derniers chapitres de sa carrière. Arrivé au Havre cet hiver comme joker offensif, il n’a pas démérité mais son contrat arrive déjà à son terme. Le club normand hésite à le prolonger, et l’Égyptien se retrouve à la croisée des chemins.

Une dernière pige au Moyen-Orient ? Un challenge en MLS ? Ou un retour en Égypte ? Quoi qu’il en soit, Hassan ne peut pas se permettre d’attendre. Son profil d’attaquant mobile, capable de marquer dans des contextes difficiles, peut encore séduire. Il lui faut un club qui mise sur son expérience et lui offre du temps de jeu. Sinon, la retraite internationale pourrait arriver plus tôt que prévu.

#5 Amr Warda : Le talent gâché en quête de rédemption

Amr Warda est un cas à part. À 31 ans, l’ailier, aussi talentueux que controversé, est libre de tout contrat après son passage à Atromitos. Ses passages en Grèce, à Chypre ou encore en Égypte ont souvent été marqués par des performances convaincantes sur le terrain… mais aussi des frictions en dehors.

Warda a besoin d’un nouveau projet où il pourra se concentrer uniquement sur le jeu. Son flair offensif et sa capacité à faire la différence en un contre un peuvent encore faire la différence dans des clubs de deuxième division européenne ou dans un championnat asiatique. Ce mercato estival est sa dernière chance de prouver qu’il peut encore être un professionnel fiable, malgré un parcours en dents de scie.

Tableau récapitulatif