Le salaire actuel de Simon Banza au SC Braga
Salaire annuel* |
720 000 euros (468 000 000 FCFA) |
Salaire mensuel |
60 000 euros (39 000 000 FCFA) |
Salaire hebdomadaire |
13 846 euros (8 999 900 FCFA) |
Salaire journalier |
1 978 euros (1 285 700 FCFA) |
* Données au 04/03/2024 |
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Né le 13 août 1996 à Creil, en France, Simon Banza est un footballeur international congolais (RDC) évoluant au poste d’attaquant. Il est droitier et mesure 1,88 m.
Formation et débuts en pro
Simon Banza a grandi à Creil. Il a d’ailleurs commencé le football à l’AFC Creil. Après 4 ans au sein du club de sa ville natale, il part pour l’US Chantilly en 2007 où il restera 5 ans avant de rejoindre le centre de formation du Racing Club de Lens, club avec lequel il est passé professionnel. Arrivé à 16 ans en provenance de l’Oise, le natif de Creil est bien l’un des meilleurs avant-centres formés à la Gaillette.
Dans un entretien avec le site du RC Lens, Simon Banza évoque ses débuts dans le monde du football :
Le foot n’est pas le premier sport que j’ai pratiqué. C’était le karaté ! Mon père est ceinture noire et m’a initié. J’en ai fait pendant trois ans. J’ai eu une ceinture jaune, une orange et une orange/blanc. Puis ma mère a dû avoir une vision ! [Ndlr, rires] Je ne peux pas expliquer pourquoi mais elle m’a dit d’arrêter le karaté pour faire du foot. Mon grand frère, qui en faisait déjà en amateur, m’a beaucoup entraîné. Sur le terrain, je m’épanouissais. Et puis quand on est enfant, on est content de jouer au foot.
Après Creil, j’ai joué à l’US Chantilly. C’est là que j’ai été approché par plusieurs clubs dont Lens. Marc Westerloppe, l’un des recruteurs de l’époque, est venu chez moi et m’a proposé de faire un essai à La Gaillette. Quand je suis arrivé au centre et que j’ai vu les infrastructures, j’ai dit oui sans hésiter ! Quand on voit ça, surtout enfant, ça fait rêver ! Les premiers mois ont été très durs pour moi car je ne voyais pas beaucoup ma famille. Petit à petit, j’ai trouvé une deuxième famille ici. On se serrait les coudes et on prenait du plaisir à jouer au foot ensemble.
J’ai grandi d’un coup ce qui m’a valu des blessures aux ischios et aux adducteurs. Quand j’étais sur le terrain, ça me tirait tellement que ça m’empêchait de jouer. Je ne pouvais rien faire à part patienter. C’était compliqué pour moi mais heureusement on est bien encadré ici. J’étais aussi soutenu par ma famille qui m’encourageait. Je n’ai pas perdu espoir. Je n’ai pas voulu abandonner, ni baisser les bras. Je ne me voyais pas revenir chez moi pour cette raison. Quand j’ai quitté le cocon familial, je me sentais comme un soldat qui partait à la guerre. Je ne pouvais pas revenir tant qu’elle n’était pas gagnée !
Simon Banza joue son premier match avec l’équipe première du RC Lens le 24 novembre 2015, lors de la 15e journée de Ligue 2, à l’occasion de la réception des Chamois Niortais, où les deux équipes se neutralisent (1-1). Il inscrit son premier but en championnat le 6 mai 2016, lors de l’avant-dernière journée, à l’occasion d’un déplacement sur la pelouse du FC Bourg-Péronnas (défaite 2-1).
Au RC Lens, Simon Banza a montré une volonté de fer pour en arriver là, malgré un parcours accidenté. Après l’exercice 2015/16, il a dû retourner dans l’ombre quand le club a recruté en attaque avec l’arrivée d’Alain Casanova, disparaissant derrière Cristian Lopez et Kevin Fortuné. De quoi le pousser à un prêt infructueux à Béziers, en National.
Toujours au micro du site des Sang et Or, l’international congolais revient sur son passage à Béziers :
J’ai été prêté à Béziers en 2017 pour avoir du temps de jeu mais ça ne s’est pas passé comme je le voulais. Je n’ai pas beaucoup joué mais j’en ai tiré du positif. En m’éloignant du cocon de La Gaillette, j’ai pu m’apercevoir que la vie n’est pas facile et qu’il faut se battre ! Se casser la gueule, ça a parfois du bon. Ça m’a fait du bien et ça m’a permis de rebondir après. Ça m’a servi lorsque la saison suivante j’ai à nouveau été prêté, à Pétange au Luxembourg. Ça s’est bien passé et ça m’a permis de revenir ici avec plus d’armes.
C’est alors qu’un choix qui pouvait paraître anodin, qui aurait même pu l’enterrer pour certains à l’époque, a tout changé : en 2017/18, son passage au Luxembourg, à Pétange, a été un déclic.
Au micro de Moien-mental, Manuel Correia, l’entraineur du club luxembourgeois de l’Union Titus Pétange, se souvient du Léopard de la RDC :
J’avais appelé Kevin Lefranc, un ancien joueur devenu agent, pour trouver un attaquant avec certaines caractéristiques. Deux jours plus tard, il me parlait d’un jeune attaquant de Lens, dont le président s’était porté garant. Il revenait d’une grosse blessure et avait besoin de jouer. Son profil nous a plu, son encadrement familial aussi, tout comme les membres de la direction de Lens, donc on l’a pris.
On s’était fixé un objectif, qu’il reprenne la compétition régulièrement. Il avait déjà une certaine maturité. Tu voyais bien que ce n’était pas uniquement footballistique mais aussi familial. Le papa ou le grand frère étaient régulièrement au stade, la maman venait aussi. Avant l’entraînement, il travaillait au gymnase et en fin de séance, il travaillait toujours sa finition, son positionnement devant le but.
C’est son état d’esprit qui m’a vraiment plu. Un jeune joueur est normalement compliqué à gérer, mais lui était à l’écoute, patient. S’il ne démarrait pas, il restait positif et avait le sens du collectif, il était concerné par le jeu. Son acharnement aussi, il n’a pas perdu de vue son objectif. Partir du monde pro et venir ici lui a fait du bien, car il a pris conscience qu’il évoluait dans un monde qu’il adorait. Beaucoup de jeunes viennent ici et se perdent. Naturellement, il voulait marquer à tous les matchs, car c’est ce qui fait parler de toi et fait vivre l’équipe, mais le but était de repartir avec un bagage de championnat d’adultes en étant protagoniste du début à la fin pour retrouver le monde pro et s’y imposer.
Il joue à la fois très bien dos au but ou dans la profondeur et il va vite malgré sa taille (1,89m), il sent où il faut être pour marquer. Quand il est arrivé, il avait des aptitudes que beaucoup de jeunes ici n’ont pas à 19 ans Son charisme, son positionnement, son contrôle de balle, c’est une autre formation d’un autre niveau.
Dans un entretien avec le site de la Ligue 2, le Congolais évoque son passage au Luxembourg :
Je sortais d’un prêt à Béziers qui s’était mal passé et j’avais besoin de temps de jeu. J’avais envie de changer d’air, d’un nouveau défi. Je voulais me mettre en danger. Avec ma famille, on a fait ce choix et cette expérience m’a permis de grandir, de montrer qui je suis. En vivant loin de ma famille, j’ai pu me construire, devenir plus fort.
Ça joue plutôt bien et ce n’est pas un championnat aussi facile qu’on pourrait le croire. C’est physique, avec pas mal d’espaces. Les meilleures équipes pourraient jouer le milieu de tableau de Domino’s Ligue 2 voire mieux. Quand j’ai décidé de partir là-bas, c’était pour jouer un maximum de matchs et mettre des buts. A Pétange, j’ai pratiquement joué tout le temps et j’ai mis 18 buts donc j’ai pu prendre de la confiance tout en faisant savoir que j’étais un buteur.
Avec 18 buts en 25 matchs, Simon Banza retourne à Lens avec le plein de confiance. Philippe Montanier, arrivé sur le banc, est curieux. Mais le joueur est frappé par le sort au pire moment en étant victime d’une rupture des ligaments croisés dès la reprise. La confiance n’est pas ébranlée pour autant.
La suite ? Il reprend tranquillement avec la réserve puis devient l’un des héros de la fin de saison avec des buts déterminants marqués en tant que joker de fin de match, notamment cette tête inscrite à Troyes pour offrir une victoire épique à Lens en play-off 2 à Troyes, en 2019.
Pendant quelques mois, il se fait remarquer en tant que « Supersub », mais marque de plus en plus même si une part de maladresse lui est parfois reprochée. 7 buts en 2019/20 en Ligue 2, 5 en Ligue 1 2020/2021… Des statistiques pas explosives mais atteintes en devant partager le temps de jeu avec une rude concurrence et composer avec des critiques parfois sévères. On sentait que le moteur ronronnait. À l’issue de la saison, il prolonge son contrat avec le RC Lens jusqu’en 2023.
Salaire et valeur marchande à cet instant : Simon Banza est valorisé à 2,5 millions d’euros lors de l’été 2021. Chez les Sang et Or, son salaire annuel était de 210 000 euros (136 500 000 FCFA) lors de la saison 2019/20. Un chiffre qui va baisser à 120 000 euros (78 000 000 FCFA) la saison suivante.
Le Léopard de la RD Congo brille de mille feux au Portugal
Le 31 août 2021, Simon Banza est prêté avec option d’achat au FC Famalicao au Portugal où il va découvrir un nouveau championnat. Il a sûrement fait le choix le plus important de sa carrière, car celle-ci a pris une autre dimension au Portugal.
Rejoignant alors le club de Famalicao, il a bien aidé son équipe à arracher une belle huitième place grâce à ses 17 buts et 6 offrandes en 33 rencontres avec les Azuis e Brancos.
Pour Foot Mercato, le natif de Creil a raconté sa magnifique saison avec FC Famalicao :
Il n’y a pas de secret, je suis sur une continuité je pense. J’ai bien commencé la saison à Lens, la préparation estivale même. Et je suis sur cette lancée. L’adaptation s’est faite assez rapidement, c’est vrai. Ici, il y a des joueurs intelligents. J’ai été bien intégré par tout le groupe, par tout le club. Ils m’ont vraiment donné cette confiance, ils ont cru en moi et j’arrive à leur rendre sur le terrain, donc tout va bien. Je m’attendais à marquer des buts, parce que, comme je vous le disais, j’étais sur une continuité. J’en suis déjà à 7 buts en championnat. La saison passée, je n’en ai marqué que 5 en Ligue 1 avec un temps de jeu réduit. J’ai du temps de jeu, j’essaie de faire mon boulot.
Le Portugal, c’est un très beau pays, avec des gens chaleureux, qui disent bonjour tout le temps. C’est un bon cadre de vie pour un footballeur ou quelqu’un qui travaille, j’ai une très bonne impression sur le Portugal. Et une nouvelle langue que j’essaie d’apprendre petit à petit.
C’est un club assez modeste, où tout le monde est vraiment accueillant, souriant. J’ai toujours ressenti de la bonne humeur. Je suis vraiment très content d’être ici. C’est vraiment là où je voulais être. Je remercie encore Lens de m’avoir donné l’opportunité de partir en prêt. Je me sens vraiment bien ici et je vais continuer à essayer d’être le meilleur sur le terrain.
Une saison 2021/22 qui a nettement fait monter la côte du droitier. Revenu à Lens après son prêt brillant, Simon Banza avait différentes options sur la table. Et justement, c’est bien un cador de Liga Betclic qui a arraché la mise puisque Braga s’est attaché définitivement ses services à l’été 2022 pour un peu moins de 3 millions d’euros.
Une somme assez abordable et qui a nettement été rentabilisée depuis. En concurrence avec Abel Ruiz pour le poste d’attaquant depuis un peu plus d’un an, Simon Banza se montre clairement à la hauteur des attentes.
L’an dernier, il a disputé 47 matchs (2 289 minutes) pour une belle efficacité prouvée par 14 buts et 10 offrandes. Avec le SC Braga, Simon Banza est finaliste de la Coupe du Portugal en 2023. Il est vainqueur de la Coupe de la Ligue portugaise 2024.
Salaire et valeur marchande à cet instant : Simon Banza est actuellement valorisé à 12 millions d’euros. A Braga, il touche un salaire annuel de 720 000 euros (468 000 000 FCFA).
Parcours en sélection
Après avoir décliné plusieurs invitations de la sélection congolaise par le passé, Simon Banza a finalement choisi de représenter la RDC sur le plan sportif. Le 27 décembre 2023, il est retenu dans la liste des vingt-quatre joueurs congolais sélectionnés par Sébastien Desabre pour disputer la Coupe d’Afrique des Nations 2023.
Historique des transferts de Simon Banza
Date de transfert |
Venant de…, allant à… |
Frais de transfert |
19 juillet 2022 |
De RC Lens à SC Braga |
2,96 millions d’euros |
30 juin 2022 |
De Famalicao à RC Lens |
Fin du prêt |
31 août 2021 |
De RC Lens à Famalicao |
Prêt |
30 juin 2018 |
De Titus Pétange à RC Lens |
Fin du prêt |
31 juillet 2017 |
De RC Lens à Titus Pétange |
Prêt |
30 juin 2017 |
De AS Béziers à RC Lens |
Fin du prêt |
7 janvier 2017 |
De RC Lens à AS Béziers |
Prêt |
Evolution du salaire de Simon Banza
Saison |
Club |
Salaire annuel |
2023/24 |
SC Braga |
720 000 euros (468 000 000 FCFA) |
2022/23 |
SC Braga |
720 000 euros (468 000 000 FCFA) |
2021/22 |
Famalicao |
120 000 euros (78 000 000 FCFA) |
2020/21 |
RC Lens |
120 000 euros (78 000 000 FCFA) |
2019/20 |
RC Lens |
210 000 euros (136 500 000 FCFA) |
Réseaux sociaux de Simon Banza en chiffres
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15,9 K twittos |
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303 K followers |
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84,5 K followers |