Le salaire actuel de Sacha Boey au Bayern Munich :
Salaire annuel* |
3 000 000 euros (1 950 000 000 FCFA) |
Salaire mensuel |
230 768 euros (149 999 200 FCFA) |
Salaire hebdomadaire |
57 692 euros (37 499 800 FCFA) |
Salaire journalier |
8 241 euros (5 356 650 FCFA) |
* Données du 24/05/2024 |
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Né le 13 septembre 2000 à Montreuil en France, Sacha Boey est un footballeur franco-camerounais qui évolue au poste d’arrière droit au Bayern Munich.
Formation et débuts en pro
Sacha Boey arrive au centre de formation du Stade Rennais en 2015 en provenance du Red Star. Ce défenseur latéral droit porté sur l’offensive s’impose dans chaque catégorie des équipes de jeunes du club et grimpe en réserve pour la saison 2018/19. Le 29 mars 2019, il est appelé pour la première fois avec les pros de Julien Stephan pour la réception de Lyon en Ligue 1, puis fait sa première entrée en jeu à Toulouse le 5 mai de la même année.
Plein d’ambition, Sacha Boey se confie pour beIN SPORTS. Il évoque son début de carrière, l’évolution du poste de latéral droit :
Rennes me permettait de poursuivre mon parcours scolaire, élément très important pour ma mère, tout en me concentrant sur le football.
Au niveau personnel, je fais de bons matchs quand j’ai la chance de jouer. Je m’entraîne régulièrement avec les pros. Le problème, c’est qu’il y a énormément de joueurs dans le club et peu de jeunes ont donc la chance de jouer avec les professionnels.
Sur une phase de progression très prometteuse, il signe son premier contrat professionnel le lundi 1er juillet 2019. Avec Rennes, Boey découvre la Coupe d’Europe. Auteur de quelques apparitions en 2019/20 notamment avec un bon match contre la Lazio en Europa League. Doublure de Traoré à l’entame de la saison 2020/21, il est exclu dès l’entame du championnat à Lille. Durant sa suspension, Soppy et Truffert le devancent dans la hiérarchie des latéraux.
En effet, barré au poste par Hamari Traoré, Sacha Boey décide de quitter le Stade Rennais pour gagner en temps de jeu. Il est alors prêté à Dijon le 5 octobre 2020.
Dans un entretien avec Ouest-France, le latéral droit revient sur le choix de quitter Rennes :
J’ai eu une discussion avec le coach qui m’a dit qu’Hamari Traoré restait le numéro 1 et que c’était à moi d’aller le titiller. Je savais que je n’allais pas avoir beaucoup ma place, qui plus est avec la Ligue des champions. J’avais déjà connu une saison comme celle-ci l’année dernière et c’était difficile. J’avais besoin de jouer. Parce que c’est bien beau que ton club soit en Ligue des champions, mais si toi tu ne joues pas ou si tu joues le match où tu es déjà éliminé, ça n’a pas vraiment de valeur. Mon agent m’a dit que Dijon était chaud, j’ai directement dit : « On va là-bas, on fonce ». C’était ce que je m’étais fixé comme objectif, rester en Ligue 1 et disputer 20 matches minimum.
Pour son premier match avec Dijon, il est titularisé le 24 octobre 2020 face au Paris Saint-Germain. En Bourgogne, il doit faire face à la concurrence de Fouad Chafik. Il parvient à le reléguer sur le banc, apparaissant à 24 reprises en championnat, dont 21 titularisations.
Toujours pour Ouest-France, il évoque sa saison avec Dijon :
Je savais que la saison allait être compliquée. Je suis venu dans le but d’apporter ce petit plus à l’équipe. J’avais la concurrence de Fouad Chafik au poste, c’est bien d’avoir gagné ma place surtout que les anciens du club me disaient que c’était la première fois qu’il vivait cette situation depuis son arrivée où il est contesté et joue moins. Je pense que c’est une saison qui va énormément m’apporter à l’avenir. On pense souvent à l’instant T, mais plus tard, quand je serai dans un meilleur club et que je vivrai une période un peu compliquée, je vais me souvenir de ces moments que l’on vit là et relativiser en me disant : « Finalement, ce n’est rien à côté de ce que j’ai déjà vécu ». J’ai aussi progressé, je le sens. Tactiquement déjà, je défends mieux et dans mon volume de jeu aussi, grâce à la répétition des matches.
Salaire et valeur marchande à cet instant : Le Stade Rennais est devenu un club habitué à faire éclore des pépites de son centre de formation. C’est le cas de Sacha Boey qui a également vu sa valeur marchande progresser avec son évolution. Evalué à 250 000 euros en juillet 2019, sa cote monte à 1,8 millions euros un an plus tard. Un chiffre qui va grimper à 2,5 millions d’euros en juin 2021.
Coté salaire, le Franco-Camerounais touche 90 000 euros (58 500 000 FCFA) lors de la saison 2018/19. Un salaire qui va passer à 130 000 euros (84 500 000 FCFA) la saison suivante.
Explosion à Galatasaray
À l’issue d’un prêt concluant à Dijon, Sacha Boey s’engage avec Galatasaray le 26 juillet 2021 alors qu’il est courtisé par le Celtic Glasgow. Le club turc et le Stade Rennais ont trouvé un accord pour le transfert de joueur, contre un montant estimé à 1 million d’euros. Le défenseur franco-camerounais signe avec le club turc jusqu’en 2025.
Dans un entretien accordé au média VISTA, le latéral droit formé en Bretagne explique pourquoi il a signé en Turquie :
Pourquoi j’ai pas choisi le Celtic ? Tu vois où on est là ? On est dans le plus grand club de Turquie, l’ambiance, les supporters, tout est grand ici… Quand on m’a parlé de Galatasaray, ça m’a parlé directement, pour tout ce que je viens de dire, explique Sacha Boey. Quand je suis arrivé, j’ai vu les gens, les journalistes, j’étais comme une rock star. Je me suis dit qu’il s’était trompé de joueur (rires).
Dans cette même interview, il revient aussi sur un moment marquant qui a suivi son arrivée sur les rives du Bosphore :
Mon premier match, on joue contre une équipe écossaise. À la 60e minute, je marque (ndlr. : lors du troisième tour de qualification contre St Johnstone). C’était la folie dans ma tête, je n’entendais rien. Comme si j’étais dans une bulle. Je sentais mon corps mais c’est comme si mon esprit n’était plus là.
Depuis juillet 2021, Sacha Boey est un joueur de Galatasaray. L’an dernier, il était apparu à 16 reprises toutes compétitions confondues avec l’écurie turque, dont 15 fois en tant que titulaire (1 but). Cette saison, l’ancien du Stade Rennais a déjà joué 23 matchs toutes compétitions confondues, dont 22 en tant que titulaire (2 passes décisives). Précieux pour son équipe, il multiplie les bonnes prestations.
Lors d’un entretien avec L’Equipe, le joueur de 22 ans explique les obstacles qu’il a affrontés pour s’imposer dans le onze du club stambouliote :
Je vis une très belle saison mais franchement elle n’avait pas bien commencé : je n’avais même pas été pris au stage d’avant-saison et le club voulait me vendre en Roumanie parce qu’ils avaient recruté Léo. Pendant un mois, on m’a mis avec les U19. Ensuite, Léo se blesse et l’autre latéral aussi. Ils me font revenir à l’entraînement à deux jours de la première journée. La veille, on me passe la chasuble de titulaire. J’ai joué et après je ne suis plus jamais sorti du onze.
J’ai bossé (il insiste), bossé encore en individuel. Au point d’être presque plus prêt que les autres joueurs physiquement. À l’entraînement, c’était presque plus facile pour moi qu’avec les U19 parce que les U19 avaient la dalle, ils voulaient prouver. En pro, on est plus relâché en attendant les matches. Mais moi, quand je suis revenu, j’ai mis un maximum d’intensité et ça a marqué le coach (Okan Buruk). J’avais trop faim.
En janvier 2024, Sacha Boey s’engage jusqu’en 2028 avec le Bayern Munich ; le transfert est estimé à 30 millions d’euros (bonus compris). C’est également le record de transfert que la Süper lig ait connue après Cenk Tosun qui avait été transféré à Everton FC dans la saison 17/18 pour la somme de 22,50 millions d’euros.
Salaire et valeur marchande à cet instant : Sacha Boey s’est imposé comme le meilleur latéral droit de Süper Lig. Il est actuellement valorisé à 22 millions d’euros. Chez le géant turc, son salaire est de 560 000 euros (364 000 000 FCFA) par an. En Bavière, il touche 3 000 000 euros (1 950 000 000 FCFA) par an.
https://youtu.be/zaVOvkj9UHg
Parcours en sélection
Sacha Boey est né en France et est d’origine camerounaise. En sélection nationale, il joue avec la France dans toutes les sélections jeunes. Apres être passé par les équipes jeunes en France, il décide de prendre la nationalité camerounaise, son pays d’origine.
Dragué par la Fédération Camerounaise de Football depuis un moment, Sacha Boey qui a laissé entendre récemment qu’il ne fermait pas la porte aux Lions indomptables. Mais l’ancien Dijonnais garde aussi un autre objectif en tête : être un international français.
Dans une interview accordée à Transfertmarkt, le natif de Montreuil a clairement déclaré sa flamme à la sélection tricolore :
L’équipe de France, c’est le Graal, pour n’importe quel joueur. Mais je reste concentré sur mon club. Parce que si je me focalise sur les Bleus, ça risque de me freiner à un moment donné. Je vais être frustré si ça ne vient pas. Donc je préfère que tout se passe bien avec mon club. Et si je suis appelé un jour, même avec les Espoirs, ce sera une bonne surprise.
N’ayant encore disputé aucun match avec l’équipe A du Cameroun, ni de la France, il peut encore postuler aux deux sélections.
Historique des transferts de Sacha Boey :
Date de transfert |
Venant de…, allant à…. |
Coût de transfert |
28 janvier 2024 |
De Galatasaray à Bayern Munich |
30 millions d’euros |
26 juillet 2021 |
De Rennes à Galatasaray |
1,15 millions d’euros |
30 juin 2021 |
De Dijon à Rennes |
Fin de prêt |
5 octobre 2020 |
De Rennes à Dijon |
Prêt |
Evolution du salaire de Sacha Boey :
Saison |
Club |
Salaire annuel |
2023-2024 |
Bayern Munich |
3 000 000 euros (1 950 000 000 FCFA) |
2022-2023 |
Galatasaray |
560 000 euros (364 000 000 FCFA) |
2021-2022 |
Galatasaray |
560 000 euros (364 000 000 FCFA) |
2020-2021 |
Dijon |
120 000 euros (78 000 000 FCFA) |
2019-2020 |
Rennes |
130 000 euros (84 500 000 FCFA) |
2018-2019 |
Rennes |
90 000 euros (58 500 000 FCFA) |
Réseaux sociaux de Sacha Boey en chiffres :
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723 K followers |