Mohamed Zidan met en lumière le niveau des joueurs égyptiens et partage son point de vue sur Mohamed Salah, Omar Marmoush et d’autres talents prometteurs.
L’histoire du football égyptien regorge de noms marquants, tant sur la scène africaine qu’internationale. Parmi eux, Mohamed Zidan, qui a disputé 44 matchs avec les Pharaons et a évolué dans des clubs européens prestigieux tels que le Werder Brême, Mayence, Hambourg, et le Borussia Dortmund.
Dans une interview accordée à Africafoot, il s’est exprimé sur la valeur des joueurs égyptiens dans le contexte actuel du marché des transferts.
Pour Zidan, Mohamed Salah reste incontestablement le porte-drapeau du football égyptien sur la scène mondiale. Un autre nom qui attire l’attention est Omar Marmoush, aujourd’hui à l’Eintracht Francfort en Allemagne.
Le joueur égyptien le plus brillant du moment, sans aucun doute, est Mohamed Salah, et je le considère comme l’un des meilleurs joueurs africains, en termes de valeur marchande. Mais dernièrement, Omar Marmoush, qui évolue à un haut niveau avec l’équipe allemande de l’Eintracht Francfort, commence à faire parler de lui dans la scène européenne et africaine.
Il a levé le plafond si haut que sa valeur a considérablement augmenté dans le marché des transferts au début de cette saison, et je lui souhaite tout le meilleur dans sa carrière et son avenir professionnel, et j’espère que d’autres joueurs égyptiens pourront briller.
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Zidan ne se limite pas à ces deux figures et évoque également des joueurs locaux tels que Zizo, impressionnant avec Zamalek, ou encore Hussein El-Shahat et Emam Ashour, qui continuent de se distinguer sur les scènes africaine et égyptienne.
Le football égyptien regorge de talents, mais Zidan rappelle que beaucoup d’entre eux peinent à franchir le cap pour s’imposer au niveau international.
Certes, il y a d’autres joueurs brillants comme Zizo, qui a été très impressionnant avec Zamalek lors de la Coupe de la Confédération africaine la saison dernière et lors de la Supercoupe d’Afrique, et il est désormais parmi les meilleurs joueurs locaux du continent africain, sans oublier Hussein El Shahat et Emam Ashour, qui a joué dans la ligue danoise mais n’a pas eu de la chance, puis il est revenu dans la Ligue égyptienne avec le club Al Ahly, et jusqu’à présent, il est exceptionnel et a remporté plusieurs titres.
J’espère que les joueurs égyptiens brilleront davantage sur le marché des transferts africain et international, et je leur souhaite à tous beaucoup de succès.
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Parmi les jeunes joueurs qui l’ont marqué, Zidan mentionne Ibrahim Adel, dont les performances aux Jeux Olympiques ont suscité beaucoup d’espoirs. Cependant, il souligne l’importance pour ces jeunes de trouver des opportunités dans des ligues européennes afin de développer leur potentiel et atteindre les sommets.
J’ai suivi Ibrahim Adel aux derniers Jeux Olympiques de Paris, il a présenté un tournoi exceptionnel, mais honnêtement, je ne sais pas quelle est sa valeur actuelle sur le marché des transferts, et je dis que la plupart des jeunes joueurs brillent s’ils trouvent une opportunité de jouer dans des ligues professionnelles en dehors de l’Égypte, si l’on exclut les joueurs d’Al Ahly et de Zamalek.
Considérant que les deux clubs participent à des championnats continentaux de clubs, d’autres clubs égyptiens ont des joueurs distingués, mais ils sont opprimés sur la scène du football africain en général.
Parcours d’Omar Marmoush, coûts des transferts, rémunération et plus
Zidan n’a pas manqué de pointer du doigt des problèmes structurels qui freinent l’essor des talents égyptiens. Il déplore notamment le déclin de l’attractivité de la Ligue égyptienne, marqué par l’absence de supporters dans les stades.
L’un des principaux obstacles réside dans le manque de visibilité de la Ligue égyptienne sur la scène arabe et internationale. L’absence de supporters dans les stades réduit l’engouement et l’intensité des compétitions. Il y a 15 ou 20 ans, les tribunes étaient pleines, et la concurrence entre les clubs était féroce. Aujourd’hui, cette atmosphère manque cruellement.