Né le 2 novembre 1999 à Argenteuil, en France, Lilian Brassier est un footballeur franco-togolais qui évolue au poste de défenseur.
Le salaire actuel de Lilian Brassier au Stade brestois
Salaire annuel* |
120 000 euros (78 000 000 FCFA) |
Salaire mensuel |
10 000 euros (6 500 000 FCFA) |
Salaire hebdomadaire |
2 308 euros (1 500 200 FCFA) |
Salaire journalier |
330 euros (214 314 FCFA) |
* Données au 19/06/2024 |
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Formation et débuts en pro
Né à Argenteuil, dans le Val-d’Oise, Lilian Brassier joue dans plusieurs clubs de sa ville natale. Puis, alors que plusieurs clubs de la Ligue 1 s’intéressent à lui, il rejoint le Stade Rennais, qui connait alors ses meilleures années. En effet, le Franco-Togolais arrive au Centre de Formation du Stade Rennais en juillet 2013. Défenseur central gaucher, il est régulièrement surclassé dans les catégories de jeunes du club.
Alors stagiaire dans sa dernière année de formation, il est appelé chez les pros par le coach Julien Stéphan pour la 1ère fois à l’occasion d’un déplacement en Ligue 1 à Dijon en avril 2019. Il signe un premier contrat professionnel de 3 ans le 17 juin 2019 et fait l’objet d’un prêt d’un an à Valenciennes (Ligue 2) le 21 juin de la même année.
Prêté par Rennes, Lilian Brassier, tout juste 20 ans, découvre un championnat professionnel avec Valenciennes. Ses six premiers mois ont révélé un joueur technique, physique, précieux sur son côté et attachant.
Dans un entretien sur le site du Stade Rennais, Lilian Brassier revient sur son passage à Valenciennes :
C’était ma première expérience en pro. J’ai été surpris et content mais j’avais aussi beaucoup d’appréhension. Mais il ne fallait pas reculer et se lancer. Je savais qu’il ne fallait pas rater les débuts. J’ai fait en sorte que tout se passe bien, j’ai tout mis en œuvre. La saison a été belle. C’était la première fois dans un groupe pro. Là j’étais dans la cour des grands, il ne fallait pas se cacher, avancer et montrer mes qualités dès le début pour obtenir la confiance du coach.
À la fin, on jouait pour la 5ème place. On a réalisé un beau parcours. Pour ma première saison au haut niveau, c’est satisfaisant. Surtout qu’on ne s’était pas fixé cet objectif en début de saison. On a vu que l’on pouvait être dans le haut de tableau et on s’est donné les moyens de jouer les premiers rôles.
J’ai eu la chance de jouer des beaux matches, contre Lorient et le derby contre Lens également, avec du rythme, de l’intensité, beaucoup de folie. En plus, on les a gagnés, ce sont des matches références pour moi. J’ai appris à gérer la pression mais quand on entre sur le terrain, on sent que ce sont des matches différents et attendus par les supporters.
Après ce prêt prometteur, Brassier effectue toute la préparation estivale sous les ordres de Julien Stéphan sans convaincre le coach de lui donner du temps de jeu. Le 5 octobre 2020, il est prêté à Brest avec obligation d’achat à 2 millions d’euros (en cas de maintien en Ligue 1). A l’issue de la saison 2020/21, il est définitivement transféré au Stade Brestois.
Dans un entretien accordé à L’Equipe, Lilian Brassier a évoqué son départ du Stade Rennais :
Je voulais jouer en pro, que ce soit en Ligue 1 ou Ligue 2. Pour moi, il n’y avait aucune différence et j’ai très bien pris ce prêt. C’était une récompense. Quand je suis revenu, je voulais continuer à jouer, à emmagasiner de l’expérience.
À Rennes, j’avais la sensation que j’allais devoir attendre, passer après les autres, les plus anciens. Je ne me voyais pas sacrifier des mois, voire une année. Je voulais avoir un projet clair, et ce fut le cas avec Brest.
Salaire et valeur marchande à cet instant : Après une saison aboutie dans le Nord, le natif d’Argenteuil, âgé de 20 ans, est valorisé à 625 000 euros en juin 2020. A Valenciennes, son salaire était de 30 000 euros (19 500 000 FCFA) par an.
Lilian Brassier, le roc défensif de Brest
Le jeune défenseur polyvalent formé au Stade Rennais a découvert la Ligue 1 avec le Stade Brestois la saison 2020/21, en prêt. Là où il devrait d’ailleurs rester. C’est une autre trajectoire qu’a souhaité prendre Lilian Brassier en rejoignant Brest en septembre 2020. Celle de la raison assurément, afin de poursuivre son évolution.
De son prêt concluant à Valenciennes en L2 à la Ligue des champions avec le Stade Rennais, l’écart pouvait légitimement apparaître trop important. Surtout quand on a 20 ans, sans expérience de Ligue 1 et qu’on ambitionne de jouer. Ce qui explique finalement que même à Brest, Brassier a patienté.
Sur le site officiel du Stade Brestois, il évoque ses premières semaines à Brest :
On m’a accueilli les bras ouverts, mes nouveaux coéquipiers ont été très sympas avec moi, ils m’ont intégré rapidement. Après, le reste se fait sur le terrain. Changer de club, ça fait partie du métier de footballeur. J’ai pas mal bougé en deux ans et c’est comme ça, il faut toujours s’adapter. Maintenant, j’aimerais aussi trouver une stabilité, je sais que c’est important.
Rennes voulait que je reste mais c’était mon choix personnel. J’ai voulu un nouveau projet pour pouvoir voir un peu plus loin sur les années à venir. J’imagine que je pourrai avoir du temps de jeu ici et je me suis renseigné avant de venir sur l’équipe, la façon de penser de l’entraîneur, la manière de fonctionner du club et je n’ai eu que de bons retours. Je sais que le coach aime jouer au ballon, ressortir propre et c’est ce que j’affectionne aussi. Les défenseurs d’aujourd’hui sont amenés à faire beaucoup plus de choses qu’avant et j’aime ça.
Déjà connaître mes premières minutes en Ligue 1, croquer dans les opportunités et gagner en expérience. Je veux poursuivre sur ma belle lancée de la saison dernière à Valenciennes. Gagner la confiance du coach, tout simplement, lui montrer mes capacités. J’essaye de le faire du mieux que je peux à l’entraînement tous les jours. Je sais que je suis prêt, maintenant c’est lui qui fera ses choix.
Quel est ton avis sur le jeu que produit le Stade Brestois 29 ? C’est une équipe capable de faire plein de belles choses dans un match, qui se créé pas mal d’occasions. Le problème est qu’on prend beaucoup de buts mais c’est un bon groupe avec de l’ambition et d’excellents joueurs.
Ses grands débuts dans l’élite, Brassier a donc dû attendre le 21 novembre face Saint-Étienne (4-1) pour les fêter. S’ensuit un petit pépin physique puis le calme plat jusqu’à ce que l’opportunité se présente à nouveau, plus de deux mois plus tard, au poste de latéral gauche cette fois.
Brestois le plus fiable et régulier, Lilian Brassier a clairement passé un cap cette saison. Qu’il semble loin le temps où le Franco-Togolais alternait passages sur le banc, titularisations dans l’axe ou dans le couloir gauche. Arrivé en provenance de Valenciennes en 2020, auréolé du statut de talent brut à polir, le gaucher de 24 ans a depuis fait bien plus que de répondre aux attentes placées en lui, imposant au fil du temps son style sobre et efficace.
Durablement installé en défense centrale depuis la fin de saison dernière, son association et sa complémentarité avec Brendan Chardonnet ont fait de la charnière brestoise l’une des plus robustes du championnat. Pour sa troisième saison avec les Pirates, Brassier se révèle au cours d’un exercice 2023/24 fantastique pour les Brestois, qualifiés pour la Ligue des Champions. Toujours via L’Equipe, il déclare,
Pour être honnête, je ne m’attendais pas à ça au début. On jouait le maintien, on prenait beaucoup de buts, j’étais pas mal sollicité. Quand tu débutes en Ligue 1, on voit certainement plus tes défauts, difficiles à masquer. Mais j’ai appris plus vite à Brest que si j’étais resté à Rennes. J’ai su tirer les bonnes leçons de tout ça et ça a créé le Lilian Brassier d’aujourd’hui.
Des efforts qui portent leurs fruits au point que le défenseur a suscité la convoitise lors du dernier mercato. Monaco a même fait une offre supérieure à 10 millions d’euros, refusée par les dirigeants brestois qui ont souhaité retenir leur joueur jusqu’à l’été, alors que Porto et l’AC Milan surveillent aussi le défenseur sous contrat jusqu’en juin 2025. Pas de quoi perturber la sérénité du joueur, toujours aussi fiable depuis le début de l’année civile.
Salaire et valeur marchande à cet instant : Lilian Brassier a mis du temps à confirmer les promesses affichées dans sa jeunesse. À Brest, il a fini par en imposer. Le jeune Franco-togolais est actuellement valorisé à 12 millions d’euros. Son salaire annuel est de 120 000 euros (78 000 000 FCFA) chez les Ty-Zefs.
Parcours en sélection
International avec les moins de 20 ans français depuis le 8 novembre 2017 et un match contre le Maroc, il compte en tout cinq sélections avec cette catégorie jusqu’en 2019, ayant également connu un passage avec les moins de 19 ans entre-temps. Toujours pas sélectionné en Equipe de France par Didier Deschamps, Lilian Brassier est éligible pour porter les couleurs du Togo sur le plan international.
Historique des transferts de Lilian Brassier
Date de transfert |
Venant de…, allant à… |
Frais de transfert |
1er juillet 2021 |
De Stade Rennais à Stade Brestois |
1,75 millions d’euros |
30 juin 2021 |
De Stade Brestois à Stade Rennais |
Fin de prêt |
5 octobre 2020 |
De Stade Rennais à Stade Brestois |
Prêt |
30 juin 2020 |
De Valenciennes FC à Rennes B |
Fin de prêt |
1er juillet 2019 |
De Rennes B à Valenciennes FC |
Prêt |
Evolution du salaire de Lilian Brassier
Saison |
Club |
Salaire annuel |
2023/24 |
Stade Brestois |
120 000 euros (78 000 000 FCFA) |
2022/23 |
Stade Brestois |
90 000 euros (58 500 000 FCFA) |
2021/22 |
Stade Brestois |
90 000 euros (58 500 000 FCFA) |
2020/21 |
Stade Brestois |
90 000 euros (58 500 000 FCFA) |
2019/20 |
Valenciennes |
30 000 euros (19 500 000 FCFA) |
2018/19 |
Rennes |
50 000 euros (32 500 000 FCFA) |
Réseaux sociaux de Lilian Brassier en chiffres
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12,1 K followers |