Jean-Daniel Akpa-Akpro : Parcours, coûts des transferts, rémunération et plus

Nom : Akpa-Akpro

Prénom : Jean-Daniel

Date de naissance, ville :  11 octobre 1992 à Toulouse (France)

Club actuel : Hellas Verona

Poste : Milieu – Milieu central

Le salaire actuel de Jean-Daniel Akpa Akpro à Hellas Verona

Le salaire connu de Jean-Daniel Akpa Akpro à Lazio Rome

Les débuts toulousains : l’école de la patience et du combat

Né le 11 octobre 1992 à Toulouse, Jean-Daniel Akpa Akpro est rapidement attiré par le ballon rond. Issu d’une famille ivoirienne passionnée de football, il intègre très tôt le centre de formation du Toulouse FC, réputé pour son exigence et la qualité de ses jeunes pousses.

Dans un entretien avec Foot Mercato, l’international ivoirien parle de son enfance :

Mes frères Jean-Jacques et Jean-Louis jouaient au TFC. Moi, j’étais plus petit et je jouais au bord des terrains. L’entraîneur avait dit à ma mère que j’avais l’air bon et qu’il fallait m’inscrire quand j’aurai l’âge. Et une fois l’âge requis, je me suis inscrit et c’est comme ça que j’ai commencé le foot.

Ça représente beaucoup de choses pour moi. J’ai tout vécu à Toulouse. (…). C’est mon club formateur. J’y ai tout connu depuis tout petit. J’ai même vu mon frère passer pro. C’est énorme ce que ce club m’a apporté.

Mon poste préféré est celui de milieu. J’ai la chance de jouer à plusieurs postes. Je peux évoluer à celui de latéral. C’est le poste que j’occupe en ce moment. Ça me permet de jouer pas mal. Je ne vais pas me plaindre. Tant que je suis performant à ce poste et que je peux apporter un plus à l’équipe, je le fais. C’est bon pour tout le monde. 

Dès la saison 2010/11, il est repéré par le staff professionnel qui l’intègre progressivement au groupe. Il faut cependant attendre l’été suivant pour voir le jeune milieu de terrain, alors âgé de 18 ans, goûter à ses premières minutes en Ligue 1. Le 6 août 2011, il entre en jeu face à l’AC Ajaccio en remplacement de Cheikh M’Bengue, occupant alors le poste inhabituel d’arrière gauche. Quelques semaines plus tard, le 28 août, il connaît sa première titularisation contre le Paris Saint-Germain, une rencontre qui se solde par une défaite, mais qui marque le début de son apprentissage au haut niveau.

À Toulouse, Akpa-Akpro se forge une identité de joueur polyvalent, travailleur et discipliné. Peu spectaculaire, mais toujours fiable, il se distingue par son volume de course et sa capacité à se mettre au service de l’équipe.

L’ascension et le brassard de capitaine

Au fil des saisons, l’international ivoirien gagne en maturité et en influence au sein du vestiaire. Le tournant a lieu lors de la saison 2014/15 : alors que le TFC lutte pour son maintien, le nouvel entraîneur Dominique Arribagé décide de confier le brassard de capitaine à Akpa Akpro lors de la 31e journée. Un geste fort qui souligne sa rigueur et son exemplarité, malgré son jeune âge (22 ans).

Il conservera ce rôle symbolique jusqu’à la fin de la saison, puis tout au long de l’exercice 2015/16, incarnant la combativité d’un club souvent habitué à jouer le maintien. Pour les supporters toulousains, il devient une figure de loyauté et de courage, restant fidèle au club de sa ville natale pendant huit années, malgré les difficultés sportives.

Salaire et valeur marchande à cet instant : En juillet 2017, Akpa Akpro était évalué à 1,5 millions d’euros. Dans la Ville Rose son salaire annuel était 550 000 euros (357 500 000 FCFA).

Le grand départ : Salernitana et la renaissance italienne

En 2017, son contrat avec Toulouse arrive à échéance. Non prolongé, Akpa Akpro quitte la Garonne avec un mélange d’émotion et d’incertitude.

Au micro de Foot Mercato, il a d’abord évoqué son départ de son premier club, Toulouse :

C’était un départ triste. J’ai eu un peu de mal à l’encaisser parce que j’avais fait une saison noire et j’avais demandé au club de me prolonger d’un an, car j’avais été blessé pendant une bonne partie de l’année, hormis à la fin. Et ils ont refusé et m’ont laissé partir libre. Voilà pourquoi j’étais un peu triste et déçu. J’ai été formé au TFC, j’ai commencé à jouer au football là-bas à l’âge de 5 ans, j’ai fait vingt ans dans ce club et je pensais qu’ils allaient essayer de m’aider. Au final, non. Mais sincèrement, je garde de très bons souvenirs du TFC. C’est eux qui m’ont fait grandir, j’ai tout appris là-bas. J’ai été capitaine, j’ai vécu mes premières sélections avec la Côte d’Ivoire en étant dans ce club. J’ai gagné une CAN quand j’étais à Toulouse. J’ai fait un Mondial quand j’étais à Toulouse. J’ai tout vécu là-bas. 

Le milieu de terrain a évoqué quelques mois difficiles qui ont suivi son départ de Toulouse, avant de rejoindre l’équipe de Serie B Salernitana : 

À la fin de ma dernière année à Toulouse, je n’étais plus blessé. Mais j’ai été au chômage pendant six mois. À ce moment-là, j’avais envie de partir de la France. Des clubs étaient intéressés mais je pensais qu’il y en aurait plus. Donc j’ai refusé les propositions de ces clubs-là. Et à force de refuser, le temps est passé et en septembre je n’avais plus rien. En octobre, j’ai fait un essai à Aston Villa mais il n’a pas été concluant. Je suis donc revenu en France où je m’entraînais tout seul. Et fin janvier 2018, on m’a appelé pour me parler d’un club de deuxième division, la Salernitana, dont le président était aussi celui de la Lazio Rome (Claudio Lotito, ndlr). On m’a expliqué que si je faisais bien les choses à la Salernitana, j’avais des chances de signer à la Lazio Rome. En parallèle, le Dinamo Zagreb était aussi intéressé. Mais j’ai préféré partir en Italie car c’est un pays et un championnat que j’ai toujours aimé. Donc c’était le moment parfait pour moi d’y aller. 

En effet, après plusieurs mois sans club, il rebondit en février 2018 en signant à la Salernitana, club italien de Serie B. En Campanie, il trouve un nouvel élan. Titulaire indiscutable, il impressionne par sa régularité et sa capacité à s’adapter au football italien, plus tactique et exigeant. Ses deux saisons solides en deuxième division attirent logiquement l’attention de clubs plus ambitieux.

Akpa Akpro garde de très bons souvenirs de son passage à Salerne avec le club de Serie B :

C’est exactement ce que je voulais en signant à la Salernitana. Je souhaitais écrire l’histoire de ce club et monter en première division car ça faisait longtemps qu’il n’avait pas évolué en Serie A. L’an dernier, on était à deux doigts de faire les playoffs et on a perdu le dernier match. C’était un peu triste. Mais on avait vraiment tout qui était réuni pour bien faire dans ce club. On avait de bons joueurs, notre coach était un ancien sélectionneur de l’Italie (Gian Piero Ventura). On ne l’a pas fait, c’est dommage ! Mais la Salernitana, ça reste une très belle aventure pour moi. J’ai joué dans un super club, une ville magnifique, le cadre était super. Les supporters étaient géniaux. Sans offenser les supporters de Toulouse, ceux de la Salernitana sont plus chauds. Ils sont incroyables. Quand ma famille est venue et a vu les supporters, ils étaient surpris de voir de tels supporters pour un club de deuxième division.

Salaire et valeur marchande à cet instant : En septembre 2020, sa valeur marchande était de 600 000 euros. A la Salernitana, l’Ivoirien gagnait un salaire annuel de 330 000 euros (214 500 000 FCFA).

La consécration : Lazio Rome et la Ligue des Champions

À l’été 2020, la Lazio Rome débourse environ 12,7 millions d’euros pour l’attirer dans la capitale. L’Eléphant de la Cote d’Ivoire évoque son arrivée à la Lazio :

Le président a parlé de moi comme il venait voir les matches de la Salernitana. Il m’aimait bien et il en a parlé à Simone Inzaghi. Le coach avait un peu suivi mes matches et il trouvait mon profil intéressant. Avec le directeur, ils ont jugé mon profil et ils étaient d’accord pour m’essayer dans un premier temps. La Lazio m’a donc fait signer tout en m’essayant pendant la préparation pour voir si j’étais au niveau. Comme le directeur l’a dit, il est parti me chercher lui-même. J’ai mis tout le monde d’accord et j’ai pu intégrer l’équipe cette saison.

Je me suis dit que j’avais fait le bon choix en signant à la Salernitana car ça m’a permis de rejoindre la Lazio. Au moment où j’ai signé, le club s’est qualifié pour la Ligue des Champions. C’était que du bonheur. Je sortais de la Serie B pour aller jouer dans un club qui allait jouer la Ligue des Champions. C’est top ! (…) La Lazio, c’est l’un des plus grands clubs d’Italie. Il fait partie des cinq plus grandes équipes du championnat. C’est un privilège d’être à la Lazio. Je ne réalise pas trop car ça va vite avec des matches tous les trois jours. Mais c’est énorme.

Dès son premier match, le 26 septembre 2020, il participe à une victoire contre Cagliari (2-0). Quelques semaines plus tard, il vit un moment marquant de sa carrière : sa première apparition en Ligue des Champions, face au Borussia Dortmund. Entré en jeu à la place de Sergej Milinković-Savić, il inscrit le but du 3-1, scellant la victoire des siens. Un souvenir impérissable qui illustre sa capacité à répondre présent dans les grands rendez-vous.

À Rome, il n’est pas toujours titulaire, mais devient un joueur de rotation précieux dans l’effectif de Simone Inzaghi puis de Maurizio Sarri. Son abnégation et son professionnalisme lui permettent de gagner le respect de ses coéquipiers et du public.

Monza, puis Vérone : le choix de la continuité

Le 2 janvier 2025, alors que son temps de jeu se réduit à la Lazio, il est prêté à Monza jusqu’à la fin de la saison. Une étape courte mais utile pour garder du rythme. Son contrat arrivant à échéance à l’été 2025, Akpa Akpro se retrouve libre.

Le 6 septembre 2025, il s’engage avec le Hellas Vérone. Ce choix témoigne de sa volonté de relever des défis et de continuer à évoluer au plus haut niveau, malgré les années qui passent. Pour Vérone, l’arrivée d’un joueur expérimenté et polyvalent représente un atout dans la lutte pour le maintien.

Milieu infatigable, parfois aligné latéral, Akpa Akpro n’a jamais cherché la lumière. Son football est celui de l’ombre : pressing incessant, impact physique, discipline tactique et générosité dans l’effort. Ces qualités, souvent sous-estimées, en font un coéquipier idéal et un professionnel respecté partout où il passe. Plus qu’un simple joueur, il représente le parcours typique de ceux qui bâtissent une carrière sur la persévérance et l’adaptation. De Toulouse à Vérone, en passant par Rome, son chemin illustre la force de caractère d’un footballeur qui n’a jamais cessé de croire en lui.

Salaire et valeur marchande à cet instant : Akpa Akpro est actuellement valorisé à 500 000 euros. A la Lazio son salaire est de 1 670 000 euros (1 085 500 000 FCFA).

L’international ivoirien : une fidélité sans faille

Parallèlement à sa carrière en club, Akpa Akpro a défendu les couleurs de la Côte d’Ivoire, pays de ses origines. Sélectionné dès 2014, il participe notamment à la CAN 2015 (remportée par les Éléphants, bien qu’il ne joue qu’un rôle secondaire). Même sans être une star de la sélection, il incarne l’image d’un joueur disponible, prêt à se mettre au service de son pays.

Historique des transferts de Jean-Daniel Akpa Akpro

Évolution du salaire de Jean-Daniel Akpa Akpro

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