Nous avons eu l’honneur de recevoir le latéral droit international malien de Bordeaux Fousseyni Keïta. L’international espoir nous a confié plusieurs informations sur sa situation contractuelle avec le club français Bordeaux ainsi que les possibilités de faire ses galons au sein de la sélection nationale du Mali.
Un peu dans l’ombre, Fousseyni Keita declare avoir été dans un combat pour récupérer sa place de titulaire avec les Girondins de Bordeaux. Suivons ensemble ce qui ressort de cette interview.
Salut Fouss comment allez-vous ? J’espère que tout va bien.
Je vais hyper bien Alhamdoulilah, Dieu merci.
Peut-on connaître qui es-tu ?
Avec plaisir, je m’appelle Fousseyni Keïta, j’ai 19 ans. Je suis joueur de Bordeaux actuellement.
Tu es issu de quel centre de formation ?
Je suis formé par l’Académie les Etoiles du Mandé. J’y ai joué pendant quelques années avant de rejoindre Bordeaux en France.
Parles-nous de votre parcours en tant que footballeur.
Au début, je jouais avec un centre de formation au Mali appelé Magic Foot et on faisait des matchs contre les académies. Un jour, on a joué contre l’académie des Etoiles du Mali et ensuite ils nous ont proposé mon frère jumeau et moi d’aller faire un stage d’une semaine.
Tout s’est bien passé, ils nous ont pris et ensuite j’ai pu intégrer l’équipe nationale U17 avec laquelle j’ai joué toutes les compétitions au Sénégal 2021 avec le coach Demba. Après j’ai été sélectionné aussi avec l’équipe nationale U20 et par la grâce de Dieu, j’ai bien enchaîné avec les Aigles U23, mais je n’ai pas pu effectuer les voyages.
Et après j’ai eu mon premier contrat pro avec mon club de cœur, les Girondins de Bordeaux. Au début c’était pas facile, mais je remercie Dieu. Je suis avec l’équipe réserve de Bordeaux en prêt avec option d’achat.
Concernant le mercato, comment ça s’est passé ?
Rien de spécial pour le moment, c’est à mon agent de gérer tout ça. Ce qui m’importe, c’est de continuer à travailler et profiter bien évidemment de mon temps de jeu. Après tout ira bien à mon sens.
À ton arrivée en France, as-tu eu des difficultés ?
Énormément, ce n’était pas facile, mais j’ai fait de mon mieux. Dieu merci, tout plein de choses.
Comment s’est passée l’intégration au sein du club bordelais ?
C’était très bien, j’ai fait la présaison avec la réserve dans laquelle j’ai eu un temps de jeu conséquent.
En cas d’offres, es-tu disponible pour répondre favorablement ?
Bon, écoutez, c’est très compliqué, mais en tout cas, je dirais oui parce que j’ai besoin de temps de jeu pour pouvoir progresser et m’exprimer sur le terrain. Si ça se passe ainsi, je répondrais favorablement. Je veux bien aller de l’avant, cela se fera sur le terrain nulle part ailleurs.
Tu disais que tu avais le temps de jeu, est ce que c’est toujours le cas ?
Non, malheureusement pas mais je suis toujours focus sur mon objectif arracher mon temps de jeu afin engloutir tout doucement mes rêves.
Est-ce que tu es résistant à la concurrence ?
Obligatoirement, le métier de footballeur professionnel demande ça. Cela fait partie de notre quotidien. Déjà l’habitude est une seconde nature. Chaque personne essaie de faire le nécessaire pour être là. Personne n’échappe à cette règle.
As-tu des compatriotes maliens avec qui tu échanges bien ?
Bien-sûr que oui, j’échange avec mon frère Issouf Sissoko, qui évolue en équipe nationale et qui a été sélectionné dans les catégories inférieures et même en équipe A.
Qu’est-ce que vous abordez ensemble tous les deux ?
À chaque fois, on parle de l’équipe nationale, de nos expériences. Comme lui, il a fait beaucoup de promotions. On échange vraiment très bien.
Tu as été rapproché par les sélectionneurs nationaux ?
Oui j’ai joué avec les U17 et avec l’équipe nationale espoir. C’était vraiment magnifique.
Quel souvenir gardes-tu en sélection ?
Avec les U17 on a gagné tous nos matchs, mais malheureusement on a perdu contre le Sénégal en final. Mais l’objectif c’était la qualification et on s’est qualifié. Malheureusement, le tournoi a été annulé à cause du coronavirus en 2021.
Comptes-tu revenir en sélection nationale ? Quelle catégorie ? Est ce que tu as eu des contacts avec les sélections ?
C’est mon rêve de revenir jouer avec les U23 encore. On se connait très bien. C’est presqu’une famille.
Penses-tu que le changement de club peut être une bonne opportunité pour rejoindre les U23 ?
Ben, non c’est juste une question de confiance.
Comment tu évalues la chance des équipes nationales du Mali, toutes catégories confondues ?
Ça avance très bien, les coachs ont tous des bons caractères et c’est ce qui fait de nous les meilleurs.
En tout cas merci pour ta disponibilité.
Je tiens à vous remercier, merci à tous ceux qui souhaitent participer à notre avancée de près ou de loin.