Après 6 mois de convalescence, le jeune avant-centre international espoir malien Cheickna Doumbia, auteur de 2 réalisations en 5 matchs joués lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations au Maroc, fait son grand retour dans la compétition, à 3 mois des Jeux Olympiques de Paris 2024. Le jeune joueur de 20 ans, qui évolue sous les couleurs de Shabab Al Ahli Dubaï, espère retrouver son meilleur niveau avant ce grand rendez-vous inter-planétaire. Dans cet entretien accordé à Africafoot, il a également évoqué les convoitises d’autres clubs.
Entretien.
Vous avez touché lors de la dernière CAN U23 au Maroc. Comment s’est passée votre convalescence ?
Oui, j’ai été touché lors de la dernière CAN U23 au Maroc. Au début, la blessure ne paraissait pas grave. La première partie, j’ai fait deux mois et demi et après j’ai repris l’entraînement avec l’équipe. C’était le mois d’octobre, j’ai effectué plus de deux ou trois semaines d’entraînement avec eux. Après, la blessure a rechuté. Donc, j’étais obligé de faire une opération. Après l’opération, les choses sont bien passées et j’ai fait un mois seulement, avant de recommencer à courir. Depuis, tout se passe bien jusque-là…
Vous venez de reprendre les entraînements avec Al Ahli Dubaï. Pensez-vous retrouver votre meilleur niveau, d’ici la fin de la saison ?
Bien évidemment, que oui… J’ai repris l’entraînement ça fait un mois maintenant. Je travaille dur pour retrouver mon meilleur niveau, même si ce n’est pas facile après plus de 6 mois d’absence. J’ai déjà disputé 3 matchs et je suis presque 90%.
Vous pensez certainement aux Jeux Olympiques avec les U23 du Mali ?
Bien sûr, on n’y est presque. Nous sommes à quelques mois des Jeux Olympiques de Paris 2024. Je sais très bien que je peux retrouver mon meilleur niveau d’ici à la fin de la saison, si Dieu le veut. Je me prépare du mieux, pour ce grand rendez-vous inter-planétaire.
Êtes-vous toujours en contact avec le staff technique ?
Oui, je suis toujours en contact avec le staff technique. J’échange très souvent avec le sélectionneur national (Aliou Badara Diallo « Conti »). Il m’appelle chaque fois, pour s’enquérir de mon état de santé.
Vous étiez sur les tablettes de plusieurs clubs européens après la CAN U23. Les contacts sont toujours maintenus ?
Malheureusement, rien n’est officialisé (Watford, RS Berkane….). Ces derniers temps, d’autres clubs s’intéressent à moi. Mais, je reste focus sur mon club. Déjà, on occupe la 2ème place du championnat de l’UEA Pro League, après 19 journées, mais avec deux matchs en moins.
Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées depuis votre blessure ?
En réalité, je n’ai pas eu beaucoup de difficultés, comme c’était la première grosse blessure de ma carrière. Ce n’est pas facile de faire tout ce temps sans jouer au football. Alors, je me sentais triste. C’est d’ailleurs la seule chose qui me faisait plus de mal. Aujourd’hui, je rends grâce à Dieu, ce m’avoir redonné la santé et de me permettre de pouvoir retrouver le rectangle vert.
Quelles sont les leçons que vous avez tirées de cette longue absence ?
Cette blessure m’a permis de prendre du recul et d’observer le monde du football. J’ai retenu beaucoup de leçons au cours de ma convalescence. J’ai surtout appris que Seul Dieu a le dernier mot. Comme on dit dans le jargon, « l’homme propose, Dieu dispose ». Je demande alors la guidance du Seigneur des Cieux et de la terre.