Andy Diouf : Parcours, coûts des transferts, salaires et plus

Le salaire actuel d’Andy Diouf au RC Lens :

Le salaire connu d’Andy Diouf au FC Bâle

Né le 17 mai 2003 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), Andy Diouf est un footballeur franco-sénégalais qui évolue au poste de milieu central au Racing Club de Lens.

Formé au Stade Rennais

Né dans une famille de footeux, Andy Diouf débute le football à l’âge de 6 ans au club La Garenne Colombes près de Nanterre où il restera 3 ans. A 9 ans, ce gaucher milieu de terrain relayeur part, ensuite, au Paris Saint Germain. Talentueux, il sera, à chacune des saisons passées, surclassé dans toutes les catégories jeunes du club de la capitale. Après trois années passées au PSG et pour des raisons de proximité, il prend la direction de l’ACBB Boulogne Billancourt en régional et intègre, en parallèle, l’INF Clairefontaine.

Pour Footmercato, Andy Diouf revient sur son enfance :

J’ai eu la chance d’avoir deux grands frères qui sont des joueurs de foot, ainsi que mon père qui est un passionné et un ancien joueur de football aussi. On regarde les matchs ensemble. Mes frères et moi avons eu la chance d’avoir été poussés par nos parents à 100% au niveau du football, ils ont vraiment tout fait pour nous afin qu’on soit épanoui et investi à fond dans ce que nous avons fait, c’est sûrement ça qui m’a permis d’être là où j’en suis aujourd’hui.

Je suis le dernier de la famille et mes deux frères étaient déjà en centre de formation quand j’étais plus jeune (Toulouse et Lyon) je voulais faire exactement comme eux et marcher sur leurs traces. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir mes parents, et mes 2 grands frères en tant que source d’inspiration. C’est vraiment une passion familiale. D’ailleurs à la maison, à part l’école et les jeux de société, ça ne parle que foot, ça mange foot, ça vit foot. Dès qu’on sort, on fait du football tous ensemble. On regarde les matches ensemble.

A 15 ans, il rejoint le centre de formation du Stade Rennais. Malheureusement pour lui, sa première année chez les Rouge et Noir sera plombée par une grosse blessure le laissant sur le flanc plusieurs mois. Remis de celle-ci, il se fait sa place au sein des équipes jeunes du Stade Rennais et participe même à un match de Youth League en août 2020.

Le 10 décembre 2020, il est récompensé par la signature de son premier contrat professionnel avec le Stade Rennais ; contrat qui prendra effet le 1er juillet 2021 et ceci pour une durée de 3 ans. Le 18 février 2022, il prolonge jusqu’en 2025.

En mai 2021, Andy Diouf fait sa première apparition en professionnel avec le Stade Rennais, le tout face au Paris SG de Neymar et Angel Di Maria. Le futur joueur du RC Lens entre à onze minutes du terme à la place de Martin Terrier. A peine le temps de prendre ses marques qu’il reçoit son premier carton jaune quelques secondes plus tard.

Confronté à une concurrence exacerbée à son poste (Tait, Santamaria, Martin, Majer, Bourigeaud) et à l’éclosion de Lesley Ugochukwu, encore plus jeune d’un an, Andy Diouf ne va participer qu’à six matches en 2021/22 pour à peine 24 minutes de temps de jeu. Dès lors, le Stade Rennais prend la décision de le prêter avec option d’achat au club suisse du FC Bâle.

Dans un entretien avec L’Equipe, le Franco-Sénégalais explique pourquoi il quitte Rennes :

La première raison, c’est le temps de jeu. J’ai fait une année dans le groupe professionnel sans vraiment jouer. Je ne pouvais pas refaire une année comme ça.

Salaire et valeur marchande à cet instant : Devenu professionnel après avoir signé son premier contrat pro, le joueur est évalué à 500 000 euros. Chez les Rouge et Noir, il gagne un salaire annuel de 30 000 euros (19 500 000 FCFA).

La révélation en Suisse

Le 18 juillet 2022, Andy Diouf est prêté par le Stade rennais FC au FC Bâle pour une saison avec option d’achat. Toujours pour L’Equipe, il évoque les raisons qui l’ont poussé à rejoindre le club suisse :

Je suis un joueur qui ne réfléchit pas trop, qui va là où j’ai le plus envie d’aller et où j’ai envie de m’intégrer dans le projet. C’est le cas à Bâle. Les dirigeants et le coach m’ont beaucoup observé, notamment en N3, et ils avaient besoin d’un joueur avec mon style de jeu. Ils m’ont fait comprendre qu’il manquait un profil comme le mien dans l’effectif.

Ils me connaissaient par cœur ! Dès le premier rendez-vous, ils m’ont montré des vidéos avec des phases de jeu très précises. Ils m’ont expliqué comment ils souhaitaient m’utiliser avec leur 4-2-3-1 et leur 4-3-3, toujours en étant dans les deux milieux relayeurs. C’est à ce poste que je veux jouer, donc c’était le projet idéal.

C’est toujours mieux d’arriver dans un autre Championnat avec des joueurs de sa nationalité. Même si je ne connais personne, l’adaptation est plus facile. Mais ce qui a été le plus important, c’est le coach. Alexander Frei a joué à Rennes (52 buts entre 2003 et 2006), il connait très bien le club et il sait comment il va pouvoir me faire progresser. 

Andy Diouf ne va pas mettre longtemps pour se faire un nom et confirmer ses qualités sous le maillot du FC Bâle. Après une entrée en jeu contre le Servette, il intègre rapidement le onze de départ pour ne quasiment plus le quitter (58 matches, 42 titularisations) et ainsi accumuler énormément de temps de jeu (4112 minutes). Initialement dans le double-pivot d’un traditionnel 4-4-2 puis dans un 3-4-2-1. Positionné en pur relayeur ou juste devant la défense lors de ses 34 apparitions en Super League (26 titularisations), il fait rapidement étalage des qualités qui le caractérisent.

En s’appuyant notamment sur la verticalité de son numéro 8, le FC Bâle va effectuer un run historique en Ligue Europa Conference en se hissant jusqu’en demi-finale. En 14 matchs et 11 titularisations, Andy Diouf éclabousse la compétition de son talent et en sera une des révélations, au point d’être nommé meilleur jeune joueur et d’apparaître dans le onze type de cette édition.

Si les statistiques ont parlé (3 buts et 3 offrandes), la mentalité de fonceur du milieu de terrain a aussi marqué les esprits. Sa réalisation inscrite lors de la demi-finale aller face à la Fiorentina illustre parfaitement son potentiel technique et physique. Après une subtile déviation, il est lancé à pleine vitesse ballon au pied. Au terme d’une longue course, il crochète de l’extérieur du gauche avec lucidité et place une frappe croisée parfaite pour tromper le gardien. Bluffant.

Lors d’un entretien avec RMC Sport, le milieu de terrain explique comment son poste semble avoir évolué au fil des années, par rapport à celui qu’il avait à Rennes :

C’est vrai que de formation, je suis un relayeur. Un numéro 8 voire un numéro 10, mais je suis un joueur à vocation offensive. Cette saison, j’ai appris à jouer un peu plus bas, dans un 4-4-2 avec deux milieux à plat. C’est vrai qu’avant, je ne pouvais pas trop jouer dans cette position parce que je n’étais pas très bon défensivement. J’ai beaucoup progressé là-dessus cette saison, donc je suis un milieu de terrain plus complet qui peut occuper tous les rôles.

J’ai appris à être complet, même si je trouve que je l’étais déjà. Mais j’avais besoin de temps de jeu pour progresser là-dessus. À Rennes, c’est ce qu’il me manquait, donc je ne pouvais pas montrer tous les aspects de mon jeu parce que je n’étais pas prêt physiquement pour le faire. Mais j’étais persuadé que je pouvais le faire avec le temps de jeu que j’ai à Bâle.

Aujourd’hui, ma cote a même augmenté : je suis allé en Espoirs. J’étais confiant là-dessus, je savais que c’est ce qui était de mieux à faire pour ma progression, même si c’est moins médiatisé que la Ligue 1. Mais le FC Bâle reste un grand club qui joue l’Europe et a de la visibilité. Ce n’est pas comme si j’étais dans un club inconnu qui ne joue pas l’Europe : ça reste le FC Bâle. 

Après une saison réussie en Suisse couronnée d’un beau parcours en Conference League, le FC Bâle lève l’option d’achat estimée à 5,5 millions d’euros le 2 mai 2023.

Au RC Lens pour s’affirmer dans l’élite

Le 30 juin 2023, Andy Diouf s’engage en faveur du RC Lens en paraphant un contrat de cinq ans jusqu’en 2028 contre 14 millions d’euros.

En prenant une nouvelle dimension sous les couleurs bâloise, Andy a attiré l’œil de nombre d’écuries européennes. Mais pour franchir le cap de la régularité, le milieu de 20 ans a finalement choisi le RC Lens. Compatible dans plusieurs systèmes, il a notamment pu évoluer plusieurs fois dans un 3-4-1-2, dispositif cher à Franck Haise. Nul doute que son profil de milieu intense, endurant et tourné vers l’avant s’intégrera parfaitement dans le collectif lensois.

Après une campagne en Europa Conference League durant laquelle il a largement contribué au parcours de Bâle jusqu’en demi-finale, le joueur confie ne pas avoir franchement hésité lorsque Lens est venu aux nouvelles. Dans un entretien accordé à La Voix des Sports, il explique :

J’avais d’autres sollicitations, à l’étranger ou en France mais Lens, ça m’a parlé. J’ai eu des discussions avec le coach et le staff et j’ai senti qu’ils me voulaient vraiment. Et en tant que joueur, ça te rassure de voir qu’il y a des personnes qui te veulent vraiment. C’est une équipe qui a de grandes ambitions. Plus les années passent, plus ils en ont. C’est ça qui m’a parlé, et le fait qu’ils fassent confiance à de jeunes joueurs comme moi. Je n’ai pas hésité. On m’avait dit du bien du groupe avant que j’arrive ici, il n’y avait que de bons échos. Et en arrivant, ça a confirmé ce que je pensais, c’est très familial, tout le monde s’entend bien, le staff, les joueurs, tous avancent dans le même but. 

Salaire et valeur marchande à cet instant : Quand il quittait Rennes pour rejoindre le FC Bâle, en Suisse, dans le cadre d’un prêt avec option d’achat, Andy Diouf était encore loin des enchaînements des matchs d’un professionnel confirmé. Actuellement sa valeur marchande est de 7 millions d’euros. En Suisse, son salaire annuel est de 190 000 euros (123 500 000 FCFA).

Pourquoi le Sénégal doit en faire une priorité ?

Andy Diouf représente l’équipe de France des moins de 17 ans. Il joue deux matchs avec cette sélection en 2019. Convoqué par la sélection de France Espoirs grâce à ses performances, le natif de Neuilly-sur-Seine reste également éligible avec le pays de son père, le Sénégal. Pour autant, le jeune joueur veut prendre son temps avant de faire son choix. Il ne ferme pas la porte à la sélection des “Lions de la Teranga” malgré ses 20 ans et son début de carrière à l’antichambre de la sélection A de l’équipe de France.

Dans une interview accordée à RMC Sport, l’ancien rennais assure que son choix entre les deux maillots n’est pas encore fait, précisant :

Non, pour être honnête, mon choix n’est pas du tout fait. Je me suis rarement posé la question, ni même avec mon entourage. Je me suis toujours laissé le temps. Je n’ai pas encore eu de choix à faire, mais je sais qu’il y en aura un dans le futur. Pour l’instant, je me focalise sur la fin de saison. Le Sénégal, c’est le pays de mon père, et mon pays aussi. Quand le Sénégal joue, je regarde les matchs, j’ai de la famille là-bas, j’y vais en vacances…. Ça fait partie de moi. 

Même si le sélectionneur Aliou Cissé peut compter sur Pape Matar Sarr comme un profil rare de son entrejeu, Andy Diouf serait une corde de plus à son arc. Capable de porter le ballon haut sur le terrain, de se projeter très vite vers l’avant et de créer des occasions, son talent fait l’unanimité.

Historique des transferts d’Andy Diouf :

Evolution du salaire d’Andy Diouf :

Réseaux sociaux d’Andy Diouf en chiffres :