Discret depuis sa signature avec la JS Kabylie, le latéral gauche international malien Youssouf Koné se confie sur les raisons de son retour en Afrique.
Le championnat algérien est très compétitif avec beaucoup de bons joueurs ( Delort, Boudebouz, Slimani…). J’ai besoin de refaire une saison pleine avec ce grand club, le plus titré d’Algérie. Le football d’ici est différent. Il s’agit d’un jeu plus direct avec de très grosses individualités. Je suis arrivé début septembre, donc je n’ai pas pu participer à la préparation physique de la présaison.
Sachant bien que le football maghrébin se différencie de celui de l’Europe, Youssouf Koné est dans une phase d’adaptation avec la JS Kabylie. Solliciter par certains clubs européens, cela n’a pas empêché l’Aigle malien de signer chez les Canaris.
Oui, j’ai été sollicité par des grands clubs européens, nous avons évidemment discuté longuement avec des clubs turcs, russes et iraniens. Donc je me suis engagé ici grâce l’opportunité qu’il m’offre. Comme je l’ai dit, l’adaptation est facile, il faut comprendre tout simplement la différence entre les systèmes de jeu de l’Europe et d’ici. Quand je suis arrivé, j’ai été tout de suite bien accueilli par le staff et les joueurs. Toute chose qui m’a permis d’acquérir et de comprendre ce que je dois faire. Je me suis adapté facilement au sein du groupe.
Nostalgique de l’équipe nationale, Youssouf Koné aimerait faire son grand retour dans le nid des Aigles du Mali.
L’équipe nationale reste bien entendu dans un coin de ma tête. Je ne fais pas de fixation particulière à ce sujet. Je crois à mon grand retour. Je n’ai pas l’habitude d’avoir des contacts réguliers avec le staff technique de l’équipe nationale. Mais je réponds présent quand on m’appelle.
Youssouf Koné, après avoir passé par plusieurs clubs européens, dont le Stade Reims, Lille , Hataysport, Olympique Lyonnais, a finalement décidé de revenir en Afrique pour mieux rebondir. Un choix difficile pour le médaillé de bronze de la Coupe du monde U-20 en 2015 à la Nouvelle-Zélande.
Oui, c’est un choix difficile mais aussi judicieux. Quand on fait un choix on l’assume. La JS Kabylie était le bon choix. Maintenant, je vais mouiller le maillot pour ce grand club.