Ancien international espoir guinéen et jeune frère du “maestro” Pascal, Simon Feindouno (38 ans), a bien réussi sa reconversion, après une longue carrière aux Emirats arabes unis où il a évolué respectivement à Ittihad Kalba, Dubaï Club, Ajman, Al Shaab, Al Arabi et Massafi.
Ensuite, il a mis un terme à sa carrière en 2019. Désormais directeur sportif et entraîneur assistant des U21 d’Al Arabi, il estime que la Guinée a une très belle future génération. Cependant, il demande que ses compatriotes soient patients et de laisser le sélectionneur Kaba Diawara faire son travail.
Entretien
Vous êtes un ancien footballeur et frère du “maestro” Pascal Feindouno. Que dévient Simon Feindouno ?
Effectivement, je suis le frère de Pascal. J’ai aussi été footballeur professionnel comme mon frère. Après la France où j’ai évolué avec les équipes de jeunes de l’OGC Nice et du Racing Club de Lens, je me suis expatrié aux Emirats arabes unis.
Mais j’ai également porté les couleurs du FC Istres avant de venir ici. J’ai évolué dans plusieurs clubs (Ittihad Kalba, Dubaï Club, Ajman, Al Shaab, Al Arabi et Massafi, Ndlr), avant de mettre un terme à ma carrière professionnelle en 2019.
Actuellement, je suis directeur technique de l’académie d’Al Arabi Club, une formation des Emirats arabes unis, mais également actuel entraîneur assistant de la catégorie des moins de 21 ans.
Quel bilan faites vous à mi-parcours du mercato du Syli national, avec Sory Kaba qui vient de s’engager en faveur de Las Palmas, mais aussi les incertitudes sur Ilaix Moriba ou encore Mady Camara ?
Je n’ai rien de spécial à dire. Ils sont tous des frères à moi et je leur souhaite le meilleur au monde. Le mercato estival n’est pas totalement bouclé en Europe, tout peut arriver et je leur souhaite le meilleur. Pour Sory Kaba, qui vient de signer à Las Palmas, je pense que c’est un bon attaquant, qui saurait relever les défis en Liga espagnole.
Vous suivez certainement l’équipe nationale de la Guinée. Selon vous, le Syli national a-t-il une chance de remporter la prochaine Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire ?
Selon moi, le processus est en cours de reconstruction. Nous devons être patients avec le Syli national et laisser le coach (Kaba Diawara), faire son travail. Avec le temps et la patience, on aura ce qu’on veut Inch’Allah. Toute équipe nationale qui participe à une compétition pense toujours à remporter le titre.
Donc, ça ne sera pas une tâche aussi facile qu’on le croit. Je souhaiterais au Syli national de faire une très bonne compétition, car je vois une très belle future génération.