Le virevoltant ailier gauche international malien, Moussa Djenepo, qui a fait son grand retour en Belgique l’été dernier après la relégation de Southampton en Championship (D2 anglaise), serait prêt à relever de nouveaux défis.
Sous contrat jusqu’en 2026 avec le Standard Liège, le joueur de 25 ans a été approché par d’autres clubs mais laisse son agent faire le travail.
Entretien
Vous êtes retourné cette saison en Belgique. Comment s’est passé votre retour au Standard Liège ?
Franchement, malgré des hauts et des bas ainsi que quelques situations difficiles au club, cela m’a fait du bien, surtout de retrouver le terrain et de jouer beaucoup de matchs. C’était aussi un plaisir de retrouver certains frères, même si c’était dur de ne pas jouer à ma position. Ce n’était pas facile (1 but en 31 matchs, Ndlr). Mais, c’était une bonne expérience et j’ai beaucoup appris, ce qui m’aidera dans le futur. Comme je l’ai toujours dit : “Le Standard reste ma famille et j’aime ce club et je donnerais tout”. Mais à la fin, ce n’était pas idéal. C’est aussi ça le football et le Standard reste toujours le grand Standard.
Votre ancien club, Southampton, est revenu en Premier League. Suivez-vous certainement les performances de ce club ?
Oui, bien sûr, j’échange avec beaucoup d’entre eux. J’échange avec beaucoup de joueurs et l’entraîneur (Russell Martin), qui est une bonne personne. Je suis content car Southampton mérite de retrouver la Premier League anglaise.
Gardez-vous toujours de bons rapports avec vos coéquipiers ?
Oui, on s’appelle très souvent. Je garde une très bonne relation avec la plupart de mes coéquipiers à Southampton.
Nous voyons que vous réalisez de belles prestations en Belgique, mais les buts ne sont pas encore au rendez-vous. Travaillez-vous beaucoup sur la finition ?
Oui, l’objectif était de jouer beaucoup et de m’adapter encore… Car, beaucoup de choses ont changé et il fallait retrouver mes repères. Effectivement, les buts ne venaient pas. Mais, c’était une nouvelle position tactique de jouer à 5. J’étais plus défensif que offensif. Bien sûr, je travaille devant le but.
Je profitais des jours de congé pour aller travailler devant le but avec l’entraîneur José Jeunechamps, qui a d’ailleurs été mon coach quand je suis arrivé au Standard pour la première fois. J’ai toujours travaillé sur mon côté technique qui est mon point fort, et ensuite je suis les consignes du coach.
Tout le monde reconnaît votre potentiel, mais vous avez du mal à vous maintenir au sommet. Pouvons-nous attendre votre grand retour au premier plan ?
Oui, je n’en doute pas. J’ai déjà prouvé contre de grandes équipes à un jeune âge. Je crois en mon travail. Je suis un travailleur, mes entraîneurs peuvent en témoigner. Je suis confiant et je n’ai jamais douté de mon talent. Parfois c’est difficile, mais ça va payer et insh’Allah. Les objectifs seront atteints, étape par étape. Comme je l’ai dit, je suis confiant. Je peux jouer n’importe où avec mes qualités et mon travail. Je le ferai sans aucun doute.
Pensez-vous continuer avec le Standard Liège ou partir cet été ?
Je suis toujours joueur du Standard. Nous verrons ce que l’avenir nous réserve. Quoi qu’il arrive, je suis prêt à relever de nouveaux défis. Je me sens prêt mentalement et physiquement.
Avez-vous déjà été contacté par d’autres clubs, peut-être en Angleterre ?
Oui, j’ai eu plusieurs contacts. Mais en tant que joueur, je reste concentré sur le terrain et mon agent se charge de tout ce qui est administratif.
Comment avez-vous vécu l’élimination des Aigles du Mali lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations loin des vôtres ?
Oui, j’ai bien suivi la dernière Coupe d’Afrique des Nations. J’étais pleinement derrière mes frères. L’élimination a été douloureuse pour tout le monde : les joueurs, le staff, les dirigeants et les supporters. Nous aurions logiquement dû remporter ce match, mais Dieu en a décidé autrement. J’étais vraiment triste, comme tout bon Malien. C’était normal, le Mali c’est ma patrie.