Dans le monde dynamique du football, les agents jouent un rôle crucial en facilitant les transferts et en naviguant à travers les complexités des négociations.
Aujourd’hui, dans le cadre de notre série d’articles #ParoleAuxAgents, nous avons le plaisir de parler avec Bassirou Sakho, gérant de la société 2M Football Management.
Dans cet entretien exclusif avec la rédaction d’Africafoot, l’agent sénégalais parle de son expérience et des défis qu’il rencontre dans son quotidien.
De la détection de talents à la signature de contrats, plongeons ensemble dans l’univers fascinant du management sportif.
Pouvez-vous nous parler de vous et présenter votre structure ?
Je me nomme Bassirou Sakho, gérant de la société 2M Football Management.
Pouvez-vous nous parler de votre expérience ? Et des péripéties d’une signature de contrat, des négociations ou de la détection d’un joueur ?
C’est toujours une superbe expérience de signer un joueur. Des moments souvenirs exaltants mais aussi stressants, car on est toujours obnubilé à réussir un bon deal et un bon contrat pour notre joueur. Et en face, on a un club qui défend aussi ses intérêts.
En sachant que ça dépend de la période de début ou fin de la période du mercato, les négociations peuvent être rudes et longues ou par moments faciles et rapides. Mais ça dépend de plein de facteurs.
Quel transfert vous a le plus marqué ? Une anecdote si possible ?
Le transfert qui m’a le plus marqué je dirais peut être celui du meilleur joueur du championnat L1 Sénégal 2024 Aimé Tendeng du Jaraaf. Ça a été très compliqué du début à la fin avec son futur club pour diverses divergences, mais au final j’étais content car avec mon équipe on a presque réussi à avoir tout ce que voulait le joueur.

Pouvez-vous nous parler des difficultés que vous rencontrez souvent avec les joueurs africains ?
Comme dans tous les transferts c’est pas souvent facile, mais c’est vrai qu’on peut dire qu’avec les joueurs africains c’est un peu plus dur. Surtout, il y a beaucoup de gens autour de la famille, les amis, les dirigeants et autres qui donnent tous leur avis.
Du coup, c’est difficile pour le joueur de finaliser, car il est souvent perturbé par divers avis. Mais on s’adapte et on fait avec.
Pouvez-vous nous parler des transferts où vous avez largement influencé ?
Je pourrais dire le transfert Cheikhou Omar Ndiaye, car il fallait choisir entre le choix sportif et l’appât du gain. Il y avait la possibilité avec beaucoup d’argent dans un championnat africain et finalement après réflexion, on a patienté et attendu avec le joueur pour choisir la Belgique sportivement.
Quelles sont vos ambitions ?
Comme tout homme déterminé et humble dans le travail, je suis assez ambitieux pour toujours progresser et m’améliorer dans ce métier, car c’est pas de tout repos mais je suis d’abord un passionné du foot, ça me pousse et guide à réussir à l’avenir de grandes choses.
N’hésitez pas à découvrir le contenu de notre série #ParoleAuxAgents, notamment l’article sur Yannick Happi qui évoque son quotidien en tant qu’agent de joueurs.