En quête de temps de jeu, le jeune avant-centre guinéen Ousmane Fodé Soumah (19 ans), vient d’être prêté jusqu’à la fin de la saison par le Stade Tunisien à l’Union sportive de Ben Guerdane. Dans cette autre formation de la Ligue 1 tunisienne, il tentera de relancer sa jeune carrière de footballeur professionnel, espérant un jour évoluer au plus haut niveau en Europe. Pour le moment, il prend son mal en patience et laisse le temps au temps, tout en continuant à travailler d’arrache-pied.
Entretien.
Vous avez été prêté par le Stade Tunisien à Ben Guerdane. Qu’est-ce qu’on peut retenir de ce transfert ?
Oui, je vais en prêt à l’Union sportive de Ben Guerdane. Là-bas, j’espère avoir plus de temps de jeu, pour pouvoir exprimer tout mon talent et mon potentiel d’avant-centre. Un jeune footballeur comme moi, a besoin de temps de jeu pour non seulement progresser sportivement parlant, mais aussi gagner en expérience. Je vais donc travailler dur, pour y parvenir.
Comment évolue votre carrière professionnelle depuis votre arrivée en Tunisie ?
ça va, on gagne petit à petit en expérience. En Tunisie, nous découvrons une autre culture, une autre réalité et une autre façon de voir les choses. Toutes ces choses nous permettent de comprendre les choses autour de nous. Je joue avec l’équipe première du Stade Tunisien et je suis sous contrat jusqu’en juin 2026.
Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées en Tunisie ?
Quand vous êtes jeune et que vous arrivez ici, si vous évoluez au même poste qu’un international tunisien, ce n’est pas facile. Il y a même un joueur de notre club qui participe actuellement à la CAN avec la Tunisie, qui joue le même poste que moi. Si c’est comme çà, vous n’avez pas de chance, sauf si on vous fait jouer quelques minutes. Au fait, ce ‘est pas du tout facile. Qu’ils se donnent à l’entrainement ou pas, c’est lui qui est sur la liste.
Nous constatons la présence de plusieurs joueurs guinéens dans le championnat Tunisien. Quelles sont vos relations avec vos autres compatriotes ?
J’ai de bonnes relations avec mes compatriotes, que j’ai rencontrés ici en Tunisie. Sincèrement parlant, je suis en contact avec Balla Moussa Conté, parce qu’on vient d’une même académie. J’ai été son capitaine et on a le même manager. On s’appelle à chaque fois, ça donne du courage. Fodé Camara aussi, on s’est croisé l’autre fois à Sfax. Après Diané (Ousmane) aussi qui joue à l’US Monastir. Je vis d’ailleurs la même situation que lui. On s’appelle chaque fois et on s’encourage.
Avez-vous l’ambition d’aller monnayer votre talent en Europe ?
En ce qui concerne mon ambition, je dirais que la Tunisie est juste un tremplin. Le temps de Dieu, c’est le meilleur temps. J’aimerais aller découvrir l’Europe ou l’Asie, quelque chose comme çà. Partout où le niveau du football est plus élevé. Je veux dire là où tu pourras t’épanouir davantage dans le monde du football.
Le Syli national de Guinée, ça vous dit quoi ?
Le Syli national, c’est la patrie. Donc, tout le monde aimerait porter les couleurs de l’Équipe nationale. ça fait plaisir, c’est une fierté nationale pour la famille et pour toi-même.