Auteur de 9 réalisations et 3 passes décisives en 28 matchs en 2ème division suédoise sous les couleurs de Landskrona BoIS, le jeune ailier gauche malien Ousmane Diawara (24 ans), était sur les tablettes de plusieurs clubs européens cet hiver. Mais, le natif de Bamako a finalement rejoint la Bundesliga autrichienne, en posant ses valises du côté d’Altach jusqu’en juin 2027. Il indique que le coach l’a appelé personnellement pour le convaincre.
Entretien.
Ousmane Diawara a pris son monde à contre-pied, en signant finalement en Autriche en faveur d’Altach ?
Ah oui (rires). C’est aussi ça la vie… Je ne m’attendais pas aussi rejoindre la Bundesliga autrichienne, mais les dirigeants du SC Rheindorf Altach ont été plus convaincants. Je suis un jeune footballeur qui voudrait franchir un palier.
Pourquoi ce choix, si on sait que vous étiez sur les tablettes de plusieurs clubs européens ?
Ce choix est purement sportif. Dès que Altach a contacté mon manager, j’ai tout de suite vu l’intérêt à mon égard. Le coach m’a appelé et m’a montré ce que le SC Rheindorf Altach attend d’un jeune joueur comme moi.
Saviez-vous que vous êtes le troisième joueur malien à rejoindre les rangs d’Altach, après Ousmane Diakité et Bakary Nimaga ?
Vraiment, je ne savais pas. Je viens de l’apprendre à travers votre question. Mais, c’est déjà bien de le savoir, pour plus de motivation. J’espère pouvoir faire un très bon parcours à Altach. Je voudrais planter beaucoup de buts et marquer en même temps l’histoire du club.
Que pensez-vous de votre nouvel environnement et votre nouveau club ?
Dès que je suis arrivé ici, ils m’ont tous bien accueilli. Ils ont été gentils et sympa avec moi. Je dis donc merci à toute la famille d’Altach. Ça fait du bien moralement. C’est très motivant déjà de savoir que le club compte beaucoup sur moi.
La vie est Suède est-elle semblable à celle de l’Autriche ?
Je crois que c’est trop tôt pour moi de pouvoir faire une comparaison entre le mode de vie en Suède par rapport en Autriche. Je ne suis que là que depuis trois jours. Une chose est sûre, chaque pays à ses spécificités, sur le plan culturel, artistique et footballistique. C’est à moi de m’adapter à ce nouvel environnement.
Que savez-vous du football autrichien, dominé ces dix dernières années par le Red Bull Salzbourg où évoluent plusieurs de vos compatriotes, tels que Sékou Koïta, Daouda Guindo, Nene Dorgelès, Mamady Diambou, Soumaïla Diabaté et Yeo Kounfolo Moussa ?
Je sais que c’est un football qui émerge et qui se porte à merveille. Les clubs autrichiens participent à chaque année aux compétitions de l’UEFA, telles que la Ligue des Champions, l’Europa League et maintenant la Conférence League. La sélection nationale autrichienne n’est pas mal non plus.
Parlons de la sélection nationale. On peut dire que rêver toujours de défendre les couleurs des Aigles ?
C’est un rêve de gamin que de pouvoir défendre un jour les couleurs de l’Équipe nationale malienne. C’est plus qu’un défi, je vais bientôt porter les couleurs du Mali. J’y travaille d’arrache-pied et sans relâche.
La Coupe d’Afrique des nations commence ce samedi en Côte d’Ivoire. Une compétition à laquelle le Mali se présent. Avez-vous des favoris pour le titre ?
Vu la prestation du Maroc, lors de la dernière Coupe du monde, je pense qu’il est favori. Après, il y a le Sénégal, détenteur du trophée, mais aussi la Côte d’Ivoire (pays hôte). Il y a bien évidemment le Mali et j’espère que cette fois-ci, nous irons jusqu’au bout. Cette génération évolue ensemble depuis quelques années.