Le jeune milieu de terrain franco-malien M’Paly Sacko, qui vient de fêter ses 20 ans, le 3 janvier dernier, revient sur les raisons de son départ l’été dernier de l’US Salernitana pour RE Virton. Un club de 3ème division belge, qui a été racheté par l’international français d’origine malienne Ngolo Kanté. Mais, le club de la Serie A italienne, continuerait toujours de suivre les performances du jeune joueur, tout comme le FC Torino, l’Atalanta ou encore la Lazio Rome.
Entretien.
Comment se passe votre saison avec RE Virton ?
Je ne peux pas dire qu’elle se passe comme je l’espérais, au vu du peu de temps de jeu que j’ai pu avoir. Cependant, je suis entouré de très bons joueurs, qui me permettent de m’améliorer chaque jour et je me tiens prêt à jouer la moindre minute, qui me sera donnée, afin de montrer mes qualités sur les terrains.
Qu’est-ce qui explique votre départ brusque de Salernitana, pour la Belgique ?
La Salernitana avait pour ambition de m’envoyer en prêt en Serie D (D4 italienne), afin que je puisse prendre de l’expérience, mais ce n’était pas ce que nous attendions. Nous avons ensuite été en contact avec RE Virton.
Avez-vous d’autres contacts avec des clubs huppés en Europe ?
Pas que je le sache. Il doit sûrement y en avoir, mais je ne pense pas vraiment à ça. Je me contente de travailler et de donner le meilleur de moi-même chaque jour. Ce qui doit arriver, arrivera. Je laisse mes agents s’en occuper. Avant de signer à Salernitana, il y avait Torino, la Lazio, l’Atalanta, qui étaient intéressés à mon profil.
Qu’est-ce que vous appréciez déjà du football belge depuis votre arrivée ?
Comme dans les championnats dans lesquels j’ai pu jouer, le championnat belge montre qu’il faut avoir du mental et se surpasser. Les équipes adverses ont un niveau similaire au nôtre, ils ont cet esprit d’équipe qui les pousse à tout donner durant les 90 minutes et ne rien lâcher.
Nous savons que RE Virton appartient à l’international français Ngolo Kanté. Il y a quel lien entre vous et votre président ?
Avec mon Président (Ngolo Kanté, Ndlr), nous nous entendons bien. Il y a un lien fraternel, puisqu’il est également français d’origine malienne. C’est un homme courtois, sympa et pleine d’humilité. C’est notre référence.
Vous avez récemment été reçu à l’Ambassade du Mali en Belgique et vous avez émis votre souhait de rejoindre les U23. Qu’est-ce qu’on peut savoir à ce sujet ?
J’ai pu avoir la chance d’être reçu par l’ambassadeur du Mali à Bruxelles et de lui faire part de mes ambitions de jouer pour l’Équipe nationale du Mali. Ce serait un honneur pour moi de pouvoir représenter mon pays.
Quels sont vos plans pour votre carrière internationale ?
J’espère pouvoir prêter main-forte à mon pays de coeur et tout donner pour ma patrie. Pourquoi pas remporter des trophées majeurs avec le différentes sélections avec lesquelles, j’aurais la chance de jouer.
Que savez-vous du football malien et du Mali ?
Le Mali a participé à de nombreuses phases finales de la Coupe d’Afrique des nations et est finaliste en 1972, avec le grand Salif Keita “Domingo”, premier ballon d’or africain en 1970. Il a aussi été finaliste du championnat d’Afrique des nations en 2016 et 2020. Le Mali a été plusieurs fois sur le podium dans des compétitions mondiales comme des Coupes du monde U17 et U20.
Concernant le Mali, je n’ai pas encore eu l’occasion de m’y rendre. Je connais le Mali à travers les discussions que j’ai avec mon père, ma mère, mes oncles et mes cousins. J’ai grandi dans la culture malienne à la maison.