Ancien pensionnaire des Black Stars de Badalabougou, le milieu de terrain malien Moussa Bagayoko (24 ans), est l’un des rares footballeurs africains évoluant dans le championnat d’élite venezuelien. Il a rejoint le FC Carabobo l’été dernier en provenance du club israelien du FC Ashdod. En fin de contrat le 31 décembre prochain, il espère faire son grand retour en Europe, s’il reçoit des offres concrètes.
Entretien.
Vous évoluez depuis deux saisons au Venezuela. Comment se passe votre évolution au sein de Carabobo ?
J’évolue ici (au Venezuela) depuis une année, au sein de Carabobo. Mon évolution se passe bien, je commence à m’adapter à mon nouvel environnement et au mode de vie sud-américain. Mais, il faut reconnaître que les débuts n’ont pas été facile pour moi, d’autant plus que les footballeurs africains ne prennent pas généralement la destination d’Amérique du Sud, à cause de la culture et de la langue. Maintenant, je retrouve mes repères et je continue de progresser.
Vous étiez annoncé cet été en Europe. Pourquoi avez-vous choisi de rester en Amérique du Sud ?
Je suis encore sous contrat avec le FC Carabobo, même si j’ai eu quelques offres venant des agents. Toutefois, ce n’était pas concret, mais juste pour parler. Donc, je me concentre sur mon championnat avec le FC Carabobo où j’ai signé pour deux ans. Après, nous verrons ce qui va se passer dans l’avenir. Je pense revenir un jour en Europe.
Quelle est la différence qui existe entre le football européen et celui de l’Amérique du Sud ?
Le football est une religion en Amérique du Sud. Il n’y a pas assez de différence entre le football en Amérique du Sud et en Europe où les structures sont mieux organisées. Sinon, en ce qui concerne le football en tant que tel, les Sud-américains sont très physiques, rapides et techniques. Tactiquement aussi, c’est un football de très haut niveau… Mais, ce n’est pas comme en Europe où ont retrouvé des footballeurs venant de différents horizons.