Le destin de Wajdi Kechrida aurait pu basculer cet été, mais le sort en a décidé autrement. L’agent du latéral droit tunisien a confié exclusivement à Africafoot que son client était « malchanceux » après avoir vu son transfert à Al Rayyan SC s’effondrer dans les toutes dernières heures du mercato.
Tout était ficelé, un contrat d’un an prêt à être signé, avant qu’un changement brutal dans la direction du club qatari ne réduise l’opération à néant. Un véritable coup de théâtre.
Libre depuis son départ d’Al Gharafa, l’ancien joueur de l’Étoile du Sahel se retrouve donc dans l’incertitude. Les pistes n’ont pourtant pas manqué : des clubs marocains s’étaient montrés intéressés, mais la réglementation locale interdisant la signature de joueurs libres après la fermeture du marché a fermé la porte. De quoi accentuer la frustration.
Heureusement, tout n’est pas perdu pour l’international tunisien. Des offres en provenance d’Arabie saoudite sont actuellement à l’étude et pourraient rapidement changer la donne.
Le timing est crucial : à l’approche de la CAN 2025 au Maroc, programmée en décembre, Kechrida veut absolument retrouver un club afin de convaincre Jalel Kadri de l’intégrer dans sa liste. La compétition continentale est une vitrine rêvée et il n’est pas question pour lui de la manquer.
À 29 ans, l’ex-joueur de la Salernitana et d’Atromitos Athènes n’a pas encore dit son dernier mot. Sa valeur marchande, estimée à 500 000 euros sur Transfermarkt, témoigne de son potentiel et de son expérience. Reste désormais à transformer les contacts en contrat. Et si le rebond tant attendu de Kechrida passait par l’Arabie saoudite ?