Libre de tout contrat depuis son départ de Bnei Sakhnin, au mois de novembre dernier, le milieu de terrain international guinéen Ibrahima Sory Conté alias « Maïbra » (32 ans), cherche toujours un nouveau point de chute. Même s’il est en contact avec quelques clubs, il n’a pas encore reçu d’offres concrètes. Dans cet entretien accordé à Africafoot, il a également expliqué les raisons de sa mise à l’écart du Syli national de Guinée.
Entretien.
Vous avez quitté récemment les rangs du club israëlien de Bnei Sakhnin FC. Avez-vous trouvé un nouveau point de chute ?
Non pas encore. Je n’ai pas encore trouvé de point de chute, pour relancer ma carrière. Je suis en contact avec quelques clubs, mais je n’ai pas encore reçu une offre concrète. Mais, j’espère que les choses vont bientôt bouger à ma faveur. Je reste confiant et je continue de bosser, en attendant d’autres opportunités.
Pensez-vous pouvoir rebondir et retrouver votre meilleur niveau ?
Oui pourquoi pas, vous savez dans le football tout est possible. J’ai encore de l’espoir, de la détermination et de la motivation. Je ne compte pas baisser les bras. Même si je suis actuellement libre de tout contrat, je m’entraîne régulièrement tous les jours, pour pouvoir garder la forme, afin de pouvoir bien saisir les opportunités qui pourraient se présenter à moi.
Maïbra est subitement perdu de vue dans le groupe du Syli national, alors qu’il était un élément-clé. Qu’est-ce qui s’est passé ?
Effectivement, il y a quelque temps, j’étais un élément important au sein du Syli national. Mais, quand Kaba Diawara est devenu sélectionneur national, il m’a fait savoir qu’il ne comptait pas sur moi. C’est son choix, je ne peux rien contre ça. Mais, une chose est sûre, je reste toujours Guinéen et prêt à défendre mon pays.
Que pensez-vous de la prestation de la sélection nationale guinéenne, qui vient de perdre malheureusement son quart de finale devant la RD Congo ?
Nous ne pouvons que féliciter les joueurs. Ils ont tout donné, c’est l’une des meilleures CAN, que le Syli national a faites depuis toutes ces années. Félicitations aux joueurs et staff technique, il n’y a rien à dire…Il y avait moins d’aller encore loin dans cette compétition, mais c’est comme ça le football. C’est encourageant ce qu’ils ont fait au cours de cette Coupe d’Afrique des nations, pour la suite. Encore bravo, ils nous ont rendu très fier.
Êtes-vous toujours en contact avec vos compatriotes et coéquipiers en sélection ?
Bien sûr, je suis toujours en contact avec les joueurs. Nous communiquons beaucoup de tout et de rien. On se donne des conseils et on s’encourage. C’est très important d’être toujours en parfaite symbiose avec les siens.
Il y a eu à nouveau une malheureuse histoire de primes avec le Syli national. Pensez-vous que les joueurs ont bien fait de ne pas s’entraîner pour cela ?
Je pense que c’est leur droit de demander leurs primes et c’est logique. Je ne dis pas que c’est bien de ne pas entraîner, mais je les soutiens à 100%. Il faut que nous dépassions cette étape de la gestion de nos différentes sélections. Les primes permettent toujours de motiver les joueurs, à se surpasser. C’est important qu’elles soient payées à temps.