Capitaine de l’équipe nationale U20 du Mali, qui a terminé sur la troisième marche du podium à la Coupe du Monde en Nouvelle-Zélande 2015, Ichaka Diarra devait s’engager à l’époque en faveur des Girondins de Bordeaux.
Malheureusement, une blessure lors de cette compétition a fait échouer le transfert. Cette anecdote historique a marqué l’ancien joueur du Djoliba AC puisqu’au même moment, l’Espérance Tunis a tout mis en œuvre pour s’attacher à ses services.
Dans le cadre de la série d’articles #HistoiresAfrique, Africafoot vous propose les déclarations d’Ichaka Diarra à propos de ce qui s’est passé à l’époque.
Après la Coupe du Monde U20 en Nouvelle-Zélande, j’ai été approché par le FC Porto. Mais, les Girondins de Bordeaux m’avaient fait l’offre la plus concrète. l’Espérance Tunis, Mamelodi Sundowns et un autre club sud-africain étaient très intéressés.
Mon transfert à Bordeaux n’a pas pu se faire en raison d’une blessure contractée durant la Coupe du Monde. Ce qui a fait que j’ai raté des matchs importants, tels que contre le Ghana, l’Allemagne et le Sénégal. Malgré tout çà, je n’ai pas baissé les bras. À l’époque, José Anigo, qui était coach de l’Espérance Tunis, a préféré m’acheter même étant blessé.
Les Tunisiens, qui étaient très intéressés par le profil du jeune défenseur central malien, ont mis tout en œuvre pour le recruter. Ichaka Diarra, qui n’a pourtant pas pris du temps avant de retrouver la compétition, a indiqué :
Après, l’Espérance Tunis a pris entièrement en charge mon traitement, alors que c’est à cause de la blessure que je n’ai pas pu signer aux Girondins de Bordeaux. Mon agent à l’époque était un Togolais. Comme vous le savez, certains agents ne voient que l’argent et à l’époque je ne connaissais rien du milieu du football professionnel. Il m’a raconté que mon transfert aux Girondins de Bordeaux ne pouvait pas aboutir à cause de ma blessure.
Le globe-trotter malien, qui a connu quelques sélections avec les Aigles du Mali, a fait savoir :
Je n’ai même pas fait plus de trois mois de convalescence. L’Espérance Tunis m’a fait signer, faire venir un médecin depuis les États-Unis pour faire l’opération de mon péroné. C’était une fracture de fatigue au niveau du tibia. Deux mois plus tard, j’ai repris les entraînements et j’ai commencé à disputer les compétitions. En Tunisie, c’était très bien au début, car je me suis vite adapté. Mais, après le changement d’entraîneur (départ de José Anigo, ndlr), ils m’ont laissé partir.
Par ailleurs, Ichaka Diarra est revenu sur les raisons de son départ du Djoliba AC alors qu’il était encore très jeune et les différents clubs où il a évolué au cours de sa carrière professionnelle :
Au Djoliba AC, je n’ai pas beaucoup joué avec le groupe de performance. J’étais très jeune et très sollicité par l’équipe nationale, puisque j’étais même capitaine des U20. Donc, j’étais tout le temps en train de disputer les compétitions internationales. J’ai participé à 25 matchs et marqué 6 buts avec le Djoliba, avant de signer mon contrat à l’Espérance.
Après, j’ai rejoint le club moldave de Speranța. Par la suite, j’ai signé avec les Zambiens de Buildcon FC. J’ai aussi joué au Jaraaf de Dakar, puis chez les Saoudiens d’Al Thuqbah et Al Arabi. J’ai également évolué au Liban à Sahab SC et Al Ansar FC. En 2023, je me suis engagé en faveur d’Arema FC en Indonésie. Actuellement, j’évolue à Al Wehdat Club au Koweït.
N’hésitez pas à lire les articles de notre série #HistoiresAfrique, notamment le Top 10 des plus gros transferts de l’histoire du Cameroun.