Transfuge du Stade Reims l’été dernier en quête de temps de jeu, le jeune latéral droit polyvalent international espoir malien du Red Star, Fodé Doucouré (22 ans), figure dans l’équipe-type de la 4ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations U23 Maroc 2023.
Le joueur a impressionné plus d’un par sa technicité, son endurance et son sens du devoir. Il aurait même été approché par plusieurs clubs français et étrangers, mais préfère se concentrer pour le moment sur le Red Star où il est encore sous contrat jusqu’en 2025.
Entretien :
Vous avez réalisé une très bonne saison au Red Star, avant de vous illustrer de fort belle manière avec les Aigles Olympiques du Mali à la CAN U23. Quel a été le déclic pour vous, après votre passage mitigé au Stade Reims ?
Au Stade Reims, c’était vraiment bien. Mais, je n’avais pas de temps de jeu que je voulais. Voilà, le peu de matchs que j’ai joués, j’ai montré mes qualités et de quoi je suis capable. Après, en football il y a le choix du coach. Il y a beaucoup de choses en fait.
Cela m’a fait beaucoup grandir, car c’est mon premier club. Je savais que venir au Red Star, ça allait m’aider. J’ai rejoint ce club pour avoir du temps de jeu, pour connaître le championnat et pour pouvoir progresser. Aujourd’hui, Dieu merci, j’ai beaucoup de temps de jeu là-bas et je ne me plains pas.
Vous faites partie de l’équipe-type de la CAN U23, à l’image de Ibrahima Cissé et Mamadou Sangaré. Il est donc fort probable que vous soyez contacté par d’autres clubs plus huppés en France ou à l’étranger ?
Oui, c’est un grand plaisir de faire partie de l’équipe-type de la Coupe d’Afrique des Nations U23. Mais remporter le trophée serait encore plus merveilleux pour ce groupe, qui vient de se qualifier pour les JO de Paris 2024.
Nous avons fait une belle compétition dans l’ensemble. En ce qui concerne mon transfert, je préfère ne rien dire pour le moment et laisser mon agent gérer. Pour le moment, je reste sous contrat avec le Red Star.
On vous compare beaucoup à Hamari Traoré, qui vient de quitter le Stade Rennais pour la Real Sociedad en Espagne. Pensez-vous avoir le même profil que le capitaine des Aigles du Mali ?
Concernant le profil et les similitudes avec le jeu de Hamari Traoré, on me le dit très souvent. Oui, je peux dire qu’on se ressemble un peu. Mais, je ne suis pas encore arrivé à son niveau. Je bosse, je bosse toujours, pour pouvoir atteindre le sommet. Le chemin est encore long, mais seul le travail paie.