À la veille du match décisif entre le Burkina Faso et le Soudan à la CAN, l’ancien international burkinabè Boureima Maïga a livré son analyse sans détour.
Pour lui, les Étalons doivent aborder cette rencontre avec sérieux, ambition et intelligence dans la gestion de l’effectif. Il affirme :
Le Burkina Faso doit prendre ce match très au sérieux. Le minimum, c’est de bien terminer la phase, car notre objectif réel est d’aller le plus loin possible, jusqu’au trophée.
Soudan – Burkina Faso : heure, chaîne et où regarder le match
L’ex-milieu de terrain rappelle que dans une compétition comme la Coupe d’Afrique des Nations, il n’y a pas de calcul à faire sur l’adversaire. Il souligne :
Quel que soit l’adversaire, si tu veux aller loin, tu dois jouer pour gagner. L’entraîneur l’a dit, les joueurs l’ont dit : l’objectif, c’est le trophée. Il n’y a donc pas d’équipe à trier ou à sous-estimer.
Attention à la gestion des cartons…
Boureima Maïga attire également l’attention sur un point crucial : la gestion des joueurs sous la menace d’une suspension.
Il faut faire très attention aux cartons. Il y a plusieurs joueurs avertis, notamment Edmond Tapsoba, Ismahila Ouédraogo, Gustavo Sangaré et Landry Kaboré. Cela peut nous coûter cher pour la suite de la compétition.
Soudan – Burkina Faso : les compos probables avant le choc
Selon lui, le sélectionneur pourrait être amené à faire souffler un ou deux cadres afin de préserver l’effectif pour les matchs à élimination directe. Maïga précise :
La CAN est une compétition difficile physiquement et mentalement. Il faut savoir gérer l’équipe, surtout que le match ne sera pas facile.
Le onze probable selon Boureima Maïga
Interrogé sur le onze qu’il alignerait face au Soudan, Boureima Maïga a proposé une composition équilibrée, mêlant fraîcheur physique et expérience.
Gardien : Hervé Koffi
Défense : Issa Kaboré, Edmond Tapsoba, Nasser Djiga, Arsène Kouassi
Milieu de terrain : Blati Touré (en sentinelle, de retour et frais), Bertrand Traoré et Mohamed Zoungrana
Attaque : Irié Cyriaque (à gauche), Dango Ouattara (en pointe), Georgi Minoungou (à droite)




