Ancien pensionnaire du Centre Salif Keita (CSK), Aboubacar Toungara, 28 ans, a connu toutes les sélections du Mali (U17, U20, U23). En revanche, s’il a été convoqué à deux reprises avec l’Équipe nationale A, il n’a pas eu l’occasion de prouver son talent.
Auteur de 4 buts et 3 passes décisives en 11 matchs cette saison dans le championnat d’élite bulgare cette saison avec Arda Kardjali, “Toung Toung” comme on le surnomme, n’a pas encore été contacté par le sélectionneur Eric Sékou Chelle. Dans cet entretien accordé à Africafoot, il a également évoqué ses relations avec la légende malienne Salif Keïta “Domingo”, décédé le 2 septembre dernier.
Entretien.
Vous êtes à votre troisième saison en Bulgarie et la deuxième sous les couleurs de Arda Kardjali. Comment vous portez-vous aujourd’hui sur le plan professionnel ?
Effectivement, je suis ici en Bulgarie depuis trois saisons. Dieu merci, tout se passe bien sur le plan sportif et en dehors des terrains. Mais, je ne dors pas sur mes lauriers. Je continue de travailler pour atteindre un certain niveau dans ma carrière professionnelle. J’ai acquis une certaine expérience depuis un bon moment, après mon passage à Botola Pro marocaine, avant de rejoindre la Bulgarie. Je pense aujourd’hui, qu’il faut franchir un nouveau palier.
Pensez-vous partir de Arda Kardjali à la fin de votre contrat, qui court encore jusqu’en 2025 ou dès le prochain mercato ?
Je suis toujours sous contrat avec Arda Kardjali. L’été dernier, il y a eu des intérêts de plusieurs clubs en Europe et aussi dans le golfe Persique. J’ai même eu une offre avec un club, mais ça n’a pas abouti. Je ne sais pas encore ce que l’avenir me réserve. Nous verrons bien les prochains jours. Maintenant, le mercato est fermé j’y pense plus au transfert. J’essaie de jouer chaque week-end et d’être à nouveau performant avec mon club.
Êtes-vous toujours en contact avec d’autres clubs européens, en vue d’un éventuel transfert ?
Actuellement, je ne suis plus en contact avec des clubs en Europe. Mais, je continue de travailler dur, afin d’être plus efficace et aider mon club Arda Kardzhali à réaliser une bonne saison. Nous voulons décrocher une place européenne, en vue de la saison prochaine.
Vous avez souvent été très efficace en club avec des buts et des passes décisives. Pouvez-vous nous dire ce qui explique votre absence dans le groupe des Aigles du Mali depuis un certain moment ?
Comme je viens de vous le dire, j’essaie de m’améliorer et de performer chaque semaine sur le terrain. En ce qui concerne la sélection nationale, c’est vrai que j’ai été sélectionné à deux reprises, sans jamais avoir eu la chance de jouer. Cela fait longtemps que je n’ai plus été convoqué. La chance ne m’a pas souri de revenir en sélection. Néanmoins, je respecte les choix du sélectionneur, qui est le seul à décider.
Avez-vous un contact avec l’actuel sélectionneur des Aigles, Éric Sékou Chelle ?
Non, je n’ai aucun contact avec le sélectionneur actuel (Eric Sékou Chelle). Nous n’avons jamais reçu un coup de fil venant de lui, encore moins de la Fédération malienne de football. Mais, je ne désespère point et je pense qu’il pourrait m’appeler à tout moment et je reste du coup toujours prêt, pour aller défendre vaillamment les couleurs nationales et en toute fierté.
Le Mali partage le même groupe avec la Tunisie, l’Afrique du Sud et la Namibie. Quelle analyse faites-vous de ce groupe ?
La Tunisie, l’Afrique du Sud et la Namibie, sont nos prochains adversaires en phase de poules de la Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire. Comme vous le savez tous, il n’y a plus de petite équipe en Afrique. Tous les matchs sont difficiles, mais je n’en doute même pas, nous passerons au prochain tour. Le match face à la Tunisie, ça serait un match de revanche pour nous, Maliens. Donc, ils sont prévenus d’avance.
Quelle équipe est votre favorite pour la succession du Sénégal au titre de Champion d’Afrique ?
C’est vrai qu’il y a tellement de grosses équipes à cette Coupe d’Afrique des nations, qui vont aller chercher le trophée. Mais, j’aimerais et je dirais tout simplement que le Mali sera champion. Je pense aussi à la Gambie, mon pays d’origine, qui pourrait créer la grosse sensation dans la poule qu’on qualifie de celle de la “mort”, c’est-à-dire avec le Sénégal, champion en titre, le Cameroun et la Guinée.
Quel souvenir gardez-vous toujours de votre passage au Maroc et surtout avec le FAR Rabat ?
Je garde beaucoup de bons souvenirs de mon passage au Maroc. Au FAR Rabat, j’ai eu de nombreux honneurs. Je garde alors tellement de souvenirs avec ce club qui m’a aimé et m’a tout donné. J’ai de bons moments et des moments difficiles au FAR Rabat. Les supporters “Ultras Askary”, les dirigeants, les coachs avec lesquels j’ai travaillé, les cuisiniers du centre de l’AS FAR, m’ont toujours admiré et soutenu au cours de mon séjour dans le Royaume chérifien.
Vous êtes un ancien pensionnaire du Centre Salif Keïta. Comment avez-vous vécu la disparition de la légende ?
Salif Keïta, il a été mon président, mon conseiller et mon coach. Parfois, quand j’ai appris le décès de la légende, j’étais triste, cœur brisé comme tout le monde à travers la planète du football. il sera à jamais dans nos cœurs. Nous prions que la terre lui soit légère et j’espère que le Mali va remporter des trophées pour honorer sa mémoire. Salif Keïta est le premier ballon d’or africain en 1970 et le Soulier d’or européen en 1972 avec 42 buts marqués en Ligue 1 française.
Très bientôt, Arda Kardjali disputera son match de la 12e journée de championnat de Bulgarie face à Ludogorets. La société de paris 1xbet (vous pouvez télécharger 1xbet ici) propose les cotes suivantes pour ce match – Arda Kardjali gagne à 4,40, un match nul est évalué à 3,70 et Ludogorets gagne à 1,55.