Le jeune milieu de terrain international espoir malien Issouf Bemba Sissokho (22 ans), figure actuellement sur les tablettes de plusieurs clubs européens. Mais, il reste pleinement focus sur la fin de saison avec les Girondins de Bordeaux. Son contrat court encore jusqu’au 30 juin 2025 avec les Bleu et Marine, qui occupent désormais la 13ème place au classement de la Ligue 2 française, après 32 journées disputées.
Entretien.
Après une blessure en début de saison, vous avez finalement retrouvé la compétition avec les Girondins de Bordeaux. Comment jugez-vous votre saison en L2 ?
Nous avons vécu une saison difficile sur le plan collectif. C’est par conséquent plus compliqué de faire sortir les individualités. Mais une chose est sûre, je ne suis plus le même joueur qu’en début de saison. J’ai énormément appris. Que cela soit mentalement tactiquement, dans les différentes options de jeu… Je donne toujours tout quand on me donne la possibilité de m’exprimer, et même si j’aurais aimé faire mieux comme toute l’équipe. Je n’ai pas de regrets par rapport à mon engagement. En enchaînant les matchs, je sais que je peux réaliser de belles choses.
Albert Riera semble beaucoup apprécier votre profil ?
J’ai une bonne relation avec le coach (Albert Riera). L’adaptation n’a pas été facile pour tout le monde, surtout en pleine saison. Mais, nous avons assimilé ce qu’il attend de nous. Je ne joue pas toujours à mon poste de prédilection. Cependant, j’essaie de respecter ses consignes et d’être à la hauteur de ses attentes. Je prends tout ce qui est bon à prendre pour progresser et évoluer positivement en tant que joueur. Cela passe par l’écoute et le travail.
Votre contrat arrive à terme en juin 2025. Peut-on s’attendre à un départ cet été ?
Tout dépendra de ce que le club et le coach (Albert Riera), ont comme projet pour moi. Je suis pleinement investi dans la mission du club et j’ai encore beaucoup à apporter (Il a disputé 30 matchs cette saison toutes compétitions confondues avec les Girondins de Bordeaux, ndlr).
Avez-vous déjà été approché par d’autres clubs européens ?
Il y a des intérêts, je ne peux le nier. Mais, je suis pleinement concentré sur ma fin de saison avec les Girondins de Bordeaux. On verra tout cela en temps voulu. Mon obsession du moment, c’est de remonter dans le classement (Bordeaux occupe la 13ème place au classement de la L2, après 32 journées) . Chaque chose en son temps.
Vous avez raté la dernière CAN U23 avec le Mali. Mais, vous venez d’être convoqué pour le match amical contre le Japon. Quelles sont vos impressions ?
Je l’attendais depuis très longtemps. C’était mon objectif à court terme. C’est un honneur pour moi de représenter mon pays et de faire partie de ce groupe de qualité. Nous avons une très bonne équipe et je suis persuadé que nous pouvons aller très loin dans la compétition que tout le monde attend cet été (JO 2024, ndlr). Nous avons aussi un staff technique qui nous connaît bien et qui saura nous mettre dans les meilleures conditions pour performer. Je suis en tout cas extrêmement motivé.
Le Mali participera aux JO de Paris 2024 et votre génération est d’ailleurs l’ossature de cette formation (Nene Dorgelès, Kamory Doumbia, Daouda Guindo, Mamady Diambou, Hamidou Diallo…). Pensez-vous au titre ?
La seule chose que l’on peut dire, c’est qu’en effet comme vous le dites, ce groupe ne manque pas de qualité. On se connaît très bien, il y a une bonne alchimie et une envie commune de réussir. Alors à nous de mettre les ingrédients nécessaires à la réalisation de nos ambitions.
Quels sont vos objectifs pour le reste de cette saison ?
D’un point de vue individuel, je veux enchaîner les matchs pour trouver mon rythme de croisière et finir la saison sur une bonne note. D’un point de vue collectif, nous devons tout faire pour donner un peu de plaisir à nos supporters et terminer le plus haut possible, pour envisager la saison prochaine plus sereinement. Je garde évidemment en tête l’objectif de représenter le Mali aux Jeux Olympiques de Paris 2024 et cela passera par des bonnes performances avec mon club.