Africafoot vous invite à découvrir un jeune talent d’origine africaine qui évolue en deuxième division de Bulgarie. Il s’agit de Franck-Landry Ellé Essouma, qui nous a accordé un peu de son temps pour un entretien exclusif. Bonne lecture !
Entretien
D’abord, pour l’introduction, est-ce que tu pourrais te présenter ?
Moi c’est Franck-Ellé Essouma, j’ai 23 ans. Je suis joueur de foot professionnel. Je joue en Bulgarie en D2, au PFC Montana.
En Bulgarie depuis 2022, tu as déjà évolué dans deux clubs de D2, le Spartak Pleven et Montana. Il y a des clubs de Parva liga qui sont intéressés par toi ou pas ?
Oui, j’ai eu des intérêts, que ce soit l’été dernier ou même cet hiver, mais rien de concret. Donc j’attends, je fais ma saison et on verra d’ici cet été. Il y a des intérêts, ça appelle, ça discute, mais j’ai rien reçu de concret pour l’instant.
Je vois quand même qu’en termes de stats, tu es titulaire dans l’équipe, bien installé. Et tu fais même une très belle saison non ?
Oui justement, il n’y a pas de soucis, j’ai la confiance du coach, de l’équipe, de tout le monde. Sur le terrain aussi je me sens bien, les performances sont bonnes. J’enchaîne les matchs sans blessure, ça se passe plutôt bien à ce niveau-là. Donc on verra, c’est l’objectif. Et je pense qu’avec la saison qu’on fait et le travail que je fais aussi, il n’y aura pas de raison qu’il n’y ait rien de bien qui se manifeste concrètement.
Tu ne serais pas contre de rester au Montana PFC ?
On verra, franchement, je ne ferme aucune porte. Si je dois continuer à Montana, j’écouterai le projet du club, comment ils voient l’avenir et moi aussi comment je vois les choses. Après, si mon objectif c’est de passer une étape, je veux franchir un cap. Donc si c’est à Montana, ça sera à Montana.
Le PFC Montana a quand même des chances selon toi de passer. Si j’ai bien vu, vous êtes troisième, donc ça fonctionne un petit peu. Vous êtes en barrage, en gros, barrage montée ?
C’est ça, on a un bel effectif, on a un bon coach, on travaille bien. Et l’objectif du club c’est de monter. On va se battre jusqu’au bout pour aller chercher la première ou la deuxième place qui vont nous faire monter automatiquement. Après, si on n’arrive pas à accrocher une de ces deux places, on va se battre pour au moins attraper un barrage.
Mais on sait à quel point c’est compliqué lorsqu’une équipe D2 joue en barrage face à une D1. Donc si on peut éviter le barrage, on va tout faire pour l’éviter en tout cas. Parce que c’est vrai que le PFC Montana est quand même habitué à la Parva liga.
Ils ont déjà connu la division 1 un paquet de temps, donc c’était l’objectif dès le départ quand t’es arrivé ?
Exactement, je signe aussi pour ça. J’avais un club de D1 l’année dernière qui me voulait. Mais au niveau des conditions, on n’est pas tombé d’accord parce que ce n’était pas ce que j’attendais. Et avec le club aussi au niveau des ambitions, on n’est pas tombé d’accord.
Un club de haut de tableau ?
Oui, de première division, c’était Etar. Ils sont actuellement derniers. Montana justement, j’ai signé aussi parce que les ambitions, les objectifs du club et l’intérêt qu’ils avaient envers moi étaient clairs aussi, donc on se rejoignait. L’objectif du club, c’est vraiment de faire une grosse saison, de monter.
Et comme tu l’as bien souligné, c’est un club qui a souvent connu la D1. C’est la troisième saison où ils se battent pour monter. Cette année, ils avaient vraiment à cœur de tout mettre en œuvre pour monter. C’est pour ça que j’ai accepté de signer ici.
Je regarde dans votre effectif, vous n’êtes finalement que trois étrangers. Il y a Kevin Bemanga et Philip Ejike, le Nigérian. Ce n’est pas trop difficile la cohabitation dans le groupe ? Comment ça se passe avec un groupe à grande majorité bulgare ?
Franchement, ça va, ça se passe super bien. On était cinq à la base. Après, il y en a deux qui malheureusement nous ont quitté cet hiver. Mais franchement, ça se passe plutôt bien. Que ce soit les coéquipiers et le staff, tout le monde essaie de nous mettre en situation de confort, qu’on se sente à l’aise chez nous.
Donc franchement, il n’y a pas de problème à ce niveau-là. Ça se passe bien. Tout le monde parle anglais aussi, donc ça facilite. On a un groupe qui est super jeune aussi. On est, je pense, même l’effectif le plus jeune ou le deuxième. En tout cas, on est dans les trois effectifs les plus jeunes de la Ligue.
Quand vous êtes avec des joueurs qui ont le même âge, je pense que ça facilite aussi le niveau d’intégration parce qu’on a les mêmes centres d’intérêt.
À ce niveau-là, franchement, ça a été pour tout le monde. Que ce soit pour Philip, qui est là depuis un bon moment, pour Kevin et moi, ça a été… Franchement, il n’y a pas eu de soucis au niveau de l’adaptation dans l’équipe et dans le club.
À ton arrivée en Bulgarie en 2022, comment s’est passée ton adaptation au pays ? Tu venais en plus d’une saison passée en Grèce. Comment tu as vécu cette arrivée dans un nouvel environnement quand-même ?
En fait, c’était… Justement, au début, j’étais un peu sceptique. Mais franchement, bien accueilli à Pleven. A Pleven, c’était vraiment, pour le coup, que des Bulgares. Il y avait un étranger à ce moment-là, mais qui ne parlait pas anglais.
Donc, pour le coup, j’étais vraiment seul, mais franchement bien accueilli. Ça m’a aidé aussi. Les joueurs ont fait l’effort de bien m’accueillir. Après, avec le coach, c’était un peu compliqué au niveau de l’échange et de la langue parce que mon ancien coach là-bas ne parlait pas du tout anglais.
Il y avait toujours un intermédiaire, quelqu’un pour essayer de me traduire ce qu’il attendait de moi, les consignes et tout. On a appris à se comprendre, on va dire. Mais sinon, j’ai été très bien accueilli par les coéquipiers, le staff, par tout le monde.
Pleven, c’est quand même une ville qui est plutôt sympa. Donc, c’est vrai que l’environnement était quand même assez cool ?
Oui, justement, Pleven, c’est un bon club. Comme tu l’as souligné, la ville aussi en Bulgarie, c’est une belle ville. Donc, j’étais dans un environnement qui était plutôt favorable. Après, ça c’est mon opinion, c’est un bon club. Je pense qu’ils pourraient avoir de plus grandes ambitions.
Vraiment, ils ont tout pour avoir de grandes ambitions, pour aller chercher les premières places et pourquoi pas la première place. C’est pour ça que moi, c’est ce qui m’a poussé à quitter le club. J’avais des ambitions d’aller plus haut. Et j’ai trouvé préférable pour moi de partir à ce moment-là.
Tu n’avais qu’un an de contrat au Spartak ou pas ?
J’avais signé normalement jusqu’à décembre de l’année 2023.
D’accord. Comment est-ce que tu juges ton passage en Grèce à l’Apollon Pontou, avant de rejoindre la Bulgarie ? Une espèce de passerelle ou comment tu l’avais vécu ?
C’est compliqué la Grèce à vrai dire. J’arrive à chaud de France. Première saison, je m’acclimate, mais à partir du moment où je me rétablis, je fais une superbe saison. J’ai fait de gros matchs, de grosses performances. À ça, je rajoute quelques statistiques.
J’avais signé deux ans en Grèce. Mais dès le départ, on avait un accord avec le club que si je faisais une bonne première année, ils me laisseraient partir soit avec un pourcentage d’argent soit une très petite somme de transfert.
Ce qui s’est passé, c’est que j’ai fait une très belle saison. Il y avait des contacts de première division en Grèce et même un retour en Ligue 2 en France à ce moment-là qui étaient faisables. Le club s’est rétracté à ce moment-là et m’a envoyé un document où ils exigeaient une somme beaucoup plus élevée que ce qu’on avait convenu à la base.
Aucun club n’a voulu payer cette somme. Ça m’a mis un petit coup au moral à ce moment-là. La deuxième saison, j’ai été forcé de rester puisque personne ne voulait payer cette somme, ce qui était compréhensible. Je suis revenu pas très content d’être là. J’ai été forcé. J’ai commencé la deuxième saison en étant blessé, ce qui m’a fait rater toute la première partie de saison où j’ai dû jouer deux ou trois matchs.
À ce moment-là, il y avait aussi des problèmes de paiement au club. C’est tout ça qui m’a fait trouver un accord avec le club pour résilier. C’était une période assez compliquée à ce moment-là. Fin janvier, on a trouvé un accord pour me libérer. C’est comme ça que je me suis libéré de mon club en Grèce. Ça a été un autre processus pour rebondir. C’est comme ça que j’ai signé à Pleven suite à ça.
Après, tu fais toute ta formation en France, notamment à Troyes où vous remportez la Gambardella ? Est-ce que tu as été sollicité à ce moment-là ?
Oui, franchement, il y avait beaucoup de sollicitations à ce moment-là. J’avais un agent à qui je faisais confiance et qui gérait tout à ce moment-là. Mais oui, effectivement, après la Gambardella, ça appelait de partout. J’écoutais tout.
Après ça, je suis allé en sélection avec le Cameroun. Je pense que ça m’a aidé de ne pas être trop au centre de tout ça. J’étais en Afrique. Ça m’a permis de fuir un peu cet environnement où ça parlait. Il y avait beaucoup de choses qui se disaient. Mais oui, effectivement, j’ai eu beaucoup de sollicitations. Il y a eu beaucoup d’appels, beaucoup d’intérêts. Mais ça ne s’est pas forcément passé comme je voulais.
Pourquoi avoir rejoint au final Le Havre ?
Pour plusieurs raisons. On a pris la décision de continuer une année supplémentaire à Troyes et de partir libre la saison d’après.
La seule proposition concrète qu’il y avait l’année après la Gambardella, où le projet était vraiment concret, c’était Le Havre à ce moment-là. Il y avait Mohamed El Kharraze, qui nous avait contactés pour rejoindre le club. Le projet était vraiment intéressant, j’ai aimé. Le club joue aussi, c’est un club qui me parlait. C’est comme ça que j’ai rejoint Le Havre cette année-là.
Après, par la suite, tu as fait une pige au Paris FC. Finalement, tu te retrouves sans club. Comment est-ce que tu as vécu cette période ? Ça n’a pas dû être vraiment facile ?
Ce n’était vraiment pas une période facile, comme tu le dis. À ce moment-là, c’est mon premier contrat professionnel où je signe un an. Il y a un accord avec le club où on se dit si je fais bien, on rajoute deux ans, avec mon agent, avec le club. Je commence avec la réserve, mais je rejoins très vite le groupe pro au bout de deux ou trois semaines.
Tout se passe bien au début de la saison. Je joue même la deuxième journée. René Girard me fait confiance, il me lance. Suite à ça, j’ai une grosse blessure que j’avais déjà connue au Havre qui revient, sauf que cette fois, elle était plus grave que l’année précédente.
On décide de m’opérer. On me fait comprendre que si je me fais opérer, je suis out toute la saison. Je n’avais pas le choix donc je me fais opérer. J’avais compté dans ma tête sept mois d’absence. On arrivait à fin avril, début mai. Je savais que ma saison était morte. Mon agent me fait comprendre qu’il n’y a pas à s’en faire.
Tu vas prolonger. Tu rentres dans le projet, ne t’inquiète pas. Tu fais ta rééducation, tu te soignes et tu vas prolonger. Sauf que les mois sont passés et au final toute la saison. La direction et le club m’ont fait comprendre qu’il y a un nouveau coach qui va arriver. Malheureusement, il ne compte pas sur moi. Je me retrouve sans club.
À la fin de la saison, j’ai encore des clubs qui sont intéressés, notamment du National. Je pensais que j’allais trouver mieux à ce moment-là. Il y a beaucoup d’offres que j’ai repoussées au début du mercato. J’ai refusé beaucoup d’offres. Le temps a avancé et je me suis retrouvé sans rien.
C’est là que ça commence vraiment à être dans le dur. Tu te dis que c’est chaud. Qu’est-ce que je vais faire ? Fin de mercato, mi-septembre, on m’appelle. On me dit qu’il y a un club en Grèce qui est intéressé par moi. Je réfléchis avec ma famille, avec tout le monde. Je prends le risque d’aller en Grèce. C’est comme ça que ça s’est passé.
Il y a eu quand même une part de risque. Une grosse part d’incertitude à ce moment-là, en choisissant l’étranger.
Exactement. Tu es jeune. Je n’ai jamais joué à l’étranger avant ça. J’ai tout connu en France. La décision s’est prise rapidement en deux jours. Je leur ai donné mon accord. Quatre jours après que j’ai reçu la proposition, j’ai pris l’avion.
Actuellement, tu es bien en Bulgarie. Si on te proposait un retour en France, tu serais pour ? Ou l’idée de rester à l’étranger te conviendrait mieux ?
Bien sûr. Je suis ouvert à tout. Moi, je priorise le projet, que ce soit en France, ici en Bulgarie ou autre pays. Il faut que je franchisse un cap. Il faut que je sente une évolution dans mon football. Je sais où je veux aller. Je vais faire les choses étape par étape.
Si ça doit être un retour en France, je le ferai. Je ne fermerai pas la porte. Si ça doit être ici en Bulgarie, pareil, je le prendrai. Mais je reste ouvert à toutes éventualités.
Tu es Franco-camerounais. Tu es né à Yaoundé. Tu as déjà connu la sélection avec le Cameroun ? Ça reste toujours un objectif pour toi ?
Bien sûr, bien sûr. Une fois que vous goûtez la sélection, que ce soit France, Cameroun ou peu importe, c’est quelque chose d’inoubliable. Ça reste une expérience incroyable. Dans mes objectifs, dans mon ambition, c’est aller toquer à la porte de l’équipe nationale. Je vais tout faire, sans brûler les étapes, en continuant dans ma progression pour atteindre cet objectif.
Tu sais qu’il y a des gens de la sélection qui sont un petit peu aux aguets, qui te suivent un petit peu, qui te regarde, ou tu n’as pas du tout d’idée sur ce sujet ?
Quand j’étais en Grèce, c’était maintenant il y a un an et demi je pense, il y avait des scouts qui m’avaient contacté lors de ma première sélection. C’était pour les U23 à ce moment-là.
J’étais blessé, donc je n’avais pas été appelé. C’est la dernière discussion que j’ai eue avec quelqu’un de la sélection. Mais oui, il y a un suivi qui est fait. Je pense qu’ils suivent les joueurs, ils suivent les tendances.
J’imagine que tu étais évidemment devant ta télé ou devant ton écran en janvier pour la CAN où le Cameroun a atteint les huitièmes. Qu’est-ce qui a manqué selon toi aux Lions Indomptables pour aller plus loin ?
Je pense que c’était une poule très compliquée. Ce n’était pas une poule facile pour eux. Donc déjà, le premier objectif avait été atteint. Après, je pense qu’il n’a pas manqué grand-chose.
Je pense qu’ils n’étaient pas en dessous ni au-dessus. Cela s’est joué à pas grand-chose. Ils sont sortis comme ils auraient pu passer. Mais je ne pense pas qu’il ait manqué grand-chose aux Lions pour franchir les autres étapes de cette compétition.
Surtout qu’en plus, c’était une CAN assez bizarre cette année. Il n’y avait pas de petites équipes comme tout le monde a pu le voir. C’était vraiment incroyable que ce soit au niveau du jeu, au niveau des buts, même l’intensité qui était proposée. Cela a démontré qu’en Afrique, qu’aujourd’hui, il y a une réelle évolution et qu’il n’y a vraiment plus de petites équipes.
Même moi, il y a des matchs que je n’aurais jamais pensé regarder. J’ai regardé, j’ai pris du plaisir. Je pense que c’est de bon augure pour le football aussi. C’est incroyable de voir qu’aujourd’hui, tout le monde évolue, tout le monde se développe et qu’à tous les niveaux, maintenant, on peut voir et jouer du beau football. Franchement, c’est une belle CAN.
Comment est-ce que tu pourrais un peu décrire ton jeu ? Tu es plutôt un milieu défensif qui peut un petit peu évoluer aussi en relayeur, c’est ça ?
C’est ça, exactement. Pour décrire mon jeu, je suis un milieu, on va dire box-to-box. Je suis dans ce style-là avec un gros volume de jeu, une grosse capacité de récupération,… j’aime aussi jouer au ballon, avec une bonne frappe de balle.
Tu as marqué je crois cette saison, c’est ça ?
Oui, cette saison, j’ai marqué un. C’est aussi aller chercher encore ces quelques statistiques qui aideraient le collectif et qui m’aideront à franchir encore d’autres étapes.
Et puis pour finir, une dernière question. Si tu avais des références auxquelles tu voudrais ressembler, que ce soit dans le football camerounais ou autre, tu chercherais à ressembler à qui ?
Je regarde franchement tout le monde. Je considère tous les milieux de terrain. Après aujourd’hui, je dirais que j’ai beaucoup été fan d’Yaya Touré, qui a été vraiment pour moi le milieu de terrain parfait dans mon style. Après aujourd’hui, je regarde un peu tout le monde, que ce soit même des joueurs de mon âge.
En Angleterre, Declan Rice (Arsenal), j’aime beaucoup ce qu’il fait. Rodri, je regarde franchement tout le monde. J’essaie un peu de prendre chez tout le monde et essayer de rajouter à mon jeu. Donc franchement, je regarde tout le monde. Je n’ai pas un modèle, on va dire. J’apprécie le beau jeu. J’apprécie le football et les joueurs qui bossent. Je prends tout ce qui est bien.
D’ailleurs, sur le plan personnel, comment est-ce que tu as vécu cette période hivernale ? La trêve, vous la faites aussi en Bulgarie ?
C’est ça exactement. En Bulgarie, c’est une trêve qui est inversée par rapport à la France. L’été, c’est très très court. L’été, tu peux avoir une semaine et demi, au maximum deux semaines de vacances. Par contre, l’hiver, c’est une très grande trêve. C’est quasiment deux mois.
Les joueurs sont rentrés chez eux pendant un mois. Suite à ça, on est revenus début janvier pour la préparation en Turquie. Ça s’est très bien passé. On s’est très bien préparé pour attaquer la deuxième partie de saison. C’est un fonctionnement particulier par rapport à la France ou à d’autres pays.
Ça ne doit pas être facile cette trêve hivernale ? Comment la gérer correctement ?
Non, ce n’est pas simple. Ce n’est vraiment pas simple parce qu’en pleine saison, il y a eu une très longue coupure. Après, vous repartez sur une grosse préparation en pleine saison. Ce n’est pas facile. Il faut tout gérer. Il faut éviter les blessures à ce moment-là aussi. Le temps aussi, il fait plus froid.
Quand il fait plus froid, les blessures viennent encore plus rapidement. C’est délicat. Mais après, le staff, ils ont très bien géré, le club aussi. Le fait de me faire préparer dans un pays où le climat est assez doux, en Turquie. Ça nous a aussi aidés. Franchement, ça a été super.