Souvent prêté par le Red Bull Salzbourg, Ousmane Diakité (23 ans), sort finalement sa tête de l’eau, après des moments difficiles dans sa jeune carrière, en raison de blessures à répétition.
Le joueur qui s’est engagé l’hiver dernier avec Hartberg, commence à retrouver son meilleur niveau dans la Bundesliga autrichienne, grâce notamment aux conseils de son manager, qui n’est autre que l’ancien international malien et légende vivante du FC Séville, Frédéric Oumar Kanouté. Ce dernier fait d’ailleurs de son mieux pour le pousser à rompre la glace et aller de l’avant.
Entretien.
Après une longue absence, en raison d’une grave blessure, Ousmane Diakité retrouve la joie de fouler les pelouses de la Bundesliga autrichienne, du côté de Hartberg. N’est-ce pas une rédemption ?
C’est un juste un grand plaisir pour moi de retrouver le terrain. Après tout, j’ai travaillé dur pour ça. Il fallait être mentalement très fort et continuer à travailler dur, pour espérer revenir à son meilleur niveau. J’ai été beaucoup soutenu par ma famille, mes proches, mes amis et les coéquipiers. Leur soutien m’a beaucoup aidé moralement, à me battre pour relever le défi. Je remercie alors Allah, de m’avoir permis de me remettre en jambe et de pouvoir retrouver la compétition.
Vous commencez à retrouver du temps de jeu et vous avez même participé à plusieurs rencontres avec Hartberg, en inscrivant même un but ?
C’est vrai que je commence à avoir du temps de jeu conséquent à Hartberg. J’ai participé à 10 des 11 rencontres de championnat cette saison (846 minutes jouées, Ndlr) et mon équipe occupe actuellement la 5ème place au classement avec 16 points. Je retrouve la joie de jouer, mais également mes sensations sur le terrain, comme auparavant avant ma blessure. Il me faut encore du temps de jeu, c’est très important pour la suite de ma jeune carrière de footballeur professionnel.
Comment se passe votre quotidien au club et à la maison avec votre compatriote Mamadou Sangaré ?
Rien de spécial… C’est un quotidien entre deux frères de sang. C’est comme si on était au pays. Nous partageons tout ensemble. Nous discutons tout le temps et nous parlons beaucoup de l’actualité du pays, mais aussi de notre avenir footballistique. C’est toujours bien d’avoir un frère avec soi, surtout quand on vit à l’étranger, loin des siens. Mamadou Sangaré est donc un frère, depuis l’académie de Yeleen Olympique de Bamako. Il y a une grande complicité entre nous.
Quels ont été les moments les plus difficiles de la carrière de Ousmane Diakité ?
Le moment le plus difficile de ma carrière, a été ma grave blessure (déchirure du ligament croisé, Ndlr). Avant l’opération, j’étais vraiment affecté moralement. J’étais vraiment inquiet, parce que je me demandais comment les choses allaient se passer lors de cette opération. Je me posais beaucoup de questions et c’était très difficile psychologiquement. Mais, les choses se sont bien passées grâce à la grâce d’Allah. Je profite de l’occasion pour remercier également tous ceux qui m’ont soutenu lors de cette période difficile de ma carrière. C’était stressant.
Vous êtes sous contrat jusqu’en juin 2024 avec Hartberg. Est-ce que vous avez déjà reçu une demande de prolongation ou bien vous êtes en contact avec d’autres clubs ?
Comme vous venez de me dire, mon contrat court encore jusqu’en juin 2024 avec Hartberg. Nous n’en sommes pas encore là et je ne voudrais pas m’attarder sur cette question de transfert. Pour le moment, je prends plaisir à m’éclater sur le terrain, tout en priant de rester en bonne santé. Donc, je reste concentré sur l’essentiel, le rectangle vert.
Vous avez également évolué en Suisse à St Gallen. Quelle différence existe-t-il entre le football autrichien et helvétique ?
C’est deux championnats, qui se ressemblent beaucoup en termes de jeu. C’est à peu près la même dynamique, la même rigueur et les mêmes exigences. Mais, je me plaisais bien aussi en Suisse. Dans la Super League, j’avais retrouvé mes sensations également avec St Gallen (2 buts marqués et 13 matchs joués, Ndlr). Je garde alors une très bonne image de mon passage dans ce championnat.
Vous avez été champion d’Afrique des nations U20 en 2019 avec les Aiglons du Mali. Que gardez-vous encore comme souvenir de cette belle expédition nigérienne ?
C’est l’un des meilleurs moments de ma carrière de footballeur. C’était une première pour le Mali de remporter une Coupe d’Afrique des nations en U20, après deux sacres chez les U17. C’était une belle performance pour nous. Après une défaite d’entrée face au Sénégal (0-2), personne ne s’attendait à nous voir aller jusqu’au bout de cette compétition. Mais, nous avons enchaîné la victoire et venir à bout du Sénégal en finale (1-1, tab 3-2). C’était une grosse surprise pour beaucoup de gens, mais ça nous a procuré une joie immense.
Il est très évident que Frédéric Oumar Kanouté, contribue beaucoup à votre carrière professionnelle, en tant que Manager ?
Oui, Frédéric Oumar Kanouté est une personne très importante dans ma vie et dans ma carrière de footballeur professionnel. L’un des grands footballeurs maliens de tous les temps, mais aussi un joueur qui a marqué l’histoire du football européen, quand il évoluait encore au FC Séville (Considéré comme l’un des meilleurs attaquants africains de tous les temps, Kanouté marque 136 buts en sept saisons avec le Séville FC, Ndlr). C’est lui gère ma carrière et il fait de son mieux pour me donner de bons conseils et il me pousse à travailler dur pour aller de l’avant.
Avez-vous des ambitions pour la sélection nationale malienne, sachant bien qu’il y a du monde au milieu de terrain ?
C’est bien la concurrence, si elle est vraiment saine. Nous sommes tous des frères et nous appartenons au même peuple. L’objectif de chacun d’entre nous, c’est d’aider l’équipe nationale à remporter des trophées. Donc, je ne vois pas de mal à ça. Le choix appartient toujours au sélectionneur.
S’il y a beaucoup de joueurs de talent, tu seras obligé de donner tout le meilleur de soi-même, pour faire partie du groupe. Je suis là et je travaille pour y parvenir. Le Mali est notre pays et notre devoir est de le servir toute notre vie.
Très bientôt, Hartberg disputera son match de la 11e journée de championnat d’Autriche face au Austria Lustenau. La société de paris 1xbet (vous pouvez télécharger 1xbet ici) propose les cotes suivantes pour ce match – Hartberg gagne à 1,65, un match nul est évalué à 3,60 et Austria Lustenau gagne à 3,90.