Parti libre du club gabonais de Manga Sport, le Senegalo-Malien Moustapha Traoré qui est né d’un père malien et qui se dit fier de porter un jour les tuniques du Mali s’est confié à l’équipe d’Africafoot pour évoquer les difficultés qu’il a rencontré après avoir signé avec les Diables Noirs mais aussi nous parler de ses perspectives d’avenir.
Pourriez-vous vous présenter ?
Bonjour, je m’appelle Moustapha Traoré, je suis senegalo-malien et j’évolue actuellement avec les Diables Noirs du Congo.
Vous avez signé votre premier contrat professionnel hors du Mali avec Manga Sport du Gabon, comment ce mouvement s’est il réalisé ?
Le Manga est une équipe qui me suivait de longue date de mon époque où j’évoluais au Casa Sport.
Mais j’ai toujours voulu rejoindre le Mali,et, je me suis engagé avec le FC Gaoussou pensionnaire de 2è division.
Après une bonne saison, les dirigeants du Manga sont revenus à la charge et avec mon agent on a décidé que je jouerai là bas.
Après deux saisons au Manga, vous avez déposé vos valises chez les Diables Noirs du Congo, qu’est ce qui a motivé cette décision, sachant que de nombreuses équipes vous courtisaient ?
C’est le discours des dirigeants qui m’a séduit, le club me voulait énormément et j’ai cru que j’allais dans un endroit idéal pour mieux m’épanouir. A l’instant, je ne suis pas du tout satisfait parce que le club n’a pas du tout respecté ses engagements et je me retrouve à des mois sans salaire et cela m’affecte au plus haut niveau.
On a appris que vous avez récemment résilié votre contrat avec les Diables Noirs, racontez-nous les dessous de cette rupture soudaine ?
Officiellement je suis encore sous contrat avec les Diables Noirs mais cela pourrait évoluer très prochainement. Je suis en contact avec mon agent pour trouver une solution satisfaisante car les conditions de travail ne sont pas du tout réunies.
Êtes vous en contact avec d’autres clubs ?
Oui, j’ai d’autres propositions comme celle du Coton Sport de Garoua, de United d’Afrique du Sud mais je n’ai pas encore eu l’occasion de me rendre parce que je suis encore sous contrat. J’attends de rentrer au pays pour voir comment les choses pourraient évoluer.