C’est la fin de la saison régulière en Major League Soccer (MLS). D.C United qui a terminé à la 12ème place de la Conférence Est, ne participera pas aux play-offs 2023. Mais, le latéral gauche d’origine malienne Gaoussou Samaké (25 ans), dont le contrat arrive à terminer à partir du 31 décembre prochain, continuera l’aventure avec la formation de Washington. Il a encore deux années en option et compte apporter beaucoup à l’équipe lors des exercices à venir.
Entretien.
Comment se passe votre réintégration à DC United, après une année avec la réserve ?
Tout se passe bien, par la grâce d’Allah. J’essaie de me faire une place dans le groupe. Je n’ai pas beaucoup joué cette année (5 matchs), mais je suis resté dans l’esprit du groupe, tout en continuant à travailler dur. Le choix appartient toujours à l’entraîneur, mais il faut garder la tête froide et avoir une pensée positive, pour le bien de l’ensemble de l’équipe.
Que pouvons-nous attendre de vous dans la Major League Soccer ?
La saison vient de se terminer actuellement pour nous, parce qu’on ne s’est pas qualifié pour les play-offs. Nous avons connu une saison relativement difficile, mais nous espérons revenir encore plus fort la saison prochaine. Pour l’heure, nous sommes en vacances et on attend la reprise de la nouvelle saison prochaine. J’espère que nous pourrions jouer les premiers rôles.
Quelle est votre situation contractuelle actuellement à DC United ?
Le contrat actuel devrait prendre fin à partir du 31 décembre prochain, mais j’ai encore deux années en option. Ce qui voudrait dire, que je vais bientôt prolonger mon aventure avec D.C United, pour les deux prochaines saisons, avec l’ambition d’aider le club à atteindre ses ambitions.
Rêvez-vous d’aller monnayer votre talent dans un grand championnat européen ?
Oui, c’est mon souhait d’aller monnayer mon talent en Europe. Mais, cela passera forcément par réaliser de belles performances dans la Major League Soccer avec D.C United. L’Europe fait rêver n’importe quel joueur, parce que les meilleurs joueurs évoluent généralement dans les prestigieuses compétitions, comme la Ligue des Champions européenne. C’est donc évident que j’y pense également, si vraiment je veux progresser dans ma carrière et surtout pour la visibilité.
Quelle est la différence entre le football aux États-Unis par rapport à la Côte d’Ivoire où vous avez également évolué sous les couleurs de l’ASEC Mimosas ?
Aux Etats-Unis, le championnat est professionnel et respecte les exigences du haut niveau. Si vous regardez la Major League Soccer, vous constaterez qu’il y a également beaucoup d’internationaux sud-américains, nord-américains, africains, asiatiques et même européens. C’est pour vous dire que c’est aussi le haut niveau, même s’il n’est pas aussi médiatisé comme des championnats, tels que la Premier League anglaise, la Liga espagnole, la Serie A italienne ou encore la Bundesliga allemande.
En Côte d’Ivoire, le championnat n’est professionnel que de nom. C’est seulement quelques équipes qui arrivent même a assuré le salaire mensuel des joueurs. Même s’il y a une amélioration ces derniers temps, certains clubs n’ont toujours pas un terrain d’entraînement au norme professionnel.
Avez-vous déjà été approché par la Fédération malienne de football ?
Non pas encore, je n’ai jamais été approché par la Fédération malienne de football. Mais, je serais heureux de venir défendre les couleurs nationales, si on me fait appel. C’est vrai que je suis né en Côte d’Ivoire, mais mes origines sont maliennes. Le Mali est un pays qui me tient à cœur, car c’est une partie de ma moi-même.
Quels sont aujourd’hui vos rapports avec votre pays d’origine, le Mali ?
J’ai toujours été attaché au Mali et j’ai de la famille là-bas. Donc, c’est mon pays… Mes parents sont entre la Côte d’Ivoire et le Mali.
Suivez-vous les rencontres des Aigles du Mali et comment trouvez-vous le jeu de l’équipe ?
Oui, je suis tous les matchs des Aigles du Mali. Bien évidemment, c’est une équipe jeune et très prometteuse. Elle a un jeu très fluide et très chatoyant. Elle m’a beaucoup impressionné ces derniers temps et j’espère que ce groupe apportera beaucoup de bonheur au peuple malien, en remportant des trophées.
Qui est votre favori pour la prochaine CAN en Côte d’Ivoire ?
En tant que footballeur, je ne peux pas donner un favori, pour la toute simple raison qu’aujourd’hui le football est développé sur tout le continent africain. Donc, il n’y a plus de petites équipes, tout se passe sur le rectangle vert. Mais, je sais que la fête sera belle en Côte d’Ivoire et que toutes les équipes se sentiront chez elles. Mon plus grand souhait est que tout se passe bien. Que tout le monde arrive en paix et retourne en paix. Que la fête soit belle.