Parti cet été en France où il a effectué un essai au sein de la formation lilloise, Cheick Oumar « Ivo » Keïta (18 ans), est de retour au bercail et participe désormais à la campagne de Ligue des Champions CAF avec l’AS Réal. Dans cet entretien accordé à Africafoot, le jeune milieu de terrain international junior malien espère bientôt signer son premier contrat pro. Ce qui reste d’ailleurs un rêve pour lui. Il a aussi parlé de la légende Salif Keïta « Domingo », qui vient de nous quitter.
Entretien
L’AS Réal de Bamako a récemment validé son ticket pour le prochain tour de la Ligue des Champions CAF. Comment envisagez-vous la suite de la campagne pour les Scorpions ?
Nous espérons intégrer la phase de groupes de cette compétition, la plus prestigieuse d’ailleurs des clubs en Afrique. Nous préparons le prochain match comme une finale. C’est un match très important pour nous et nous allons donner le maximum, pour écrire une nouvelle page de l’histoire de l’AS Réal. C’est une mission difficile, mais pas impossible pour nous.
Vous êtes un jeune joueur très prometteur, qui vient d’effectuer un essai cet été à Lille. Peut-on s’attendre à ce que Cheick Oumar Keïta signe bientôt pro avec les Dogues ?
Oui, bien évidemment. Signer un contrat professionnel, c’est le rêve de tous les jeunes footballeurs. Après, j’ai des gens qui s’occupent de moi et prendront la meilleure décision pour moi et au bon moment. C’est vrai que j’ai effectué un essai cet été au sein de la formation française de Lille et maintenant je reste à l’écoute.
Pour l’instant, je me concentre sur la campagne africaine de mon club, l’AS Réal et de la nouvelle saison, qui devrait bientôt commencer.
Salif Keita « Domingo », qui est également une grande gloire de l’AS Réal, dont le centre d’entraînement porte son nom. Comment vous avez vécu ce moment ?
Salif Keïta est une légende du football malien, africain et même mondial. C’était un artiste et un virtuose du ballon rond. Un talent inouï, qui lui a valu le titre honorifique de premier ballon d’or africain en 1970. J’adresse mes condoléances les plus attristées, à tout le peuple malien, mais aussi à l’AS Réal de Bamako, son club de cœur au Mali.
Ça fait toujours mal de perdre une personnalité de la dimension de Salif Keïta. Nous allons nous battre pour aller chercher la qualification à la Ligue des Champions CAF, en rendant ainsi un vibrant hommage à notre « papi » Salif Keïta (paix à son âme).