Boniface Haba : “Safi n’était pas près de me laisser partir”

Arrivé l’été 2022 en provenance du Horoya AC, l’ailier droit guinéen Boniface Haba (26 ans), est encore sous contrat jusqu’en 2024 avec le club marocain de l’Olympique Safi.

Convoité par plusieurs clubs cet été, le Syli national n’a pas pu se mettre d’accord avec les différents prétendants. Mais, il ambitionne de faire une grosse saison avec son club et peut-être décrocher un bon contrat pour aller monnayer son talent en Europe. 

Entretien. 

Comment se passe votre début de saison en Botola Pro marocaine avec Olympique Safi ?

La saison vient juste de commencer. Nous avons fait match nul à domicile avec Hassania Agadir (1-1)… Mais, nous espérons faire une grande saison et avoir un meilleur classement par rapport à l’année précédente. Nous avons une grande ambition de rivaliser avec les meilleurs du championnat (Wydad, Raja, FAR, RS Berkane…). À défaut du titre national, pouvoir décrocher une place africaine, en vue de la saison prochaine. 

Après une première saison au Maroc, Boniface Haba a-t-il été contacté cet été par d’autres clubs et pourquoi le transfert n’a pas abouti ?

Bien sûr, il y a certains clubs qui me voulaient, mais compte tenu de ma situation contractuelle avec mon club, Olympique Safi, c’était un peu plus compliqué. Aucun de ces clubs prétendants, n’était alors en mesure de payer mon transfert. En plus, mon club n’était pas du tout près de me laisser partir.  Mais, comme c’est ma dernière saison ici, j’espère que beaucoup de clubs n’attendent que cela. On verra bien ce qui va se passer pour le futur. 

Quels sont vos objectifs à court et long termes ?

Mon objectif à court terme est de bien performer avec l’Olympique de Safi cette saison en championnat et en Coupe. J’espère terminer la saison avec au moins un trophée avec mon club. À long terme, j’envisage une grande carrière dans un championnat huppé en Europe, pouvoir participer aux grandes compétitions du monde.

Je veux aussi intégrer l’Équipe nationale de la Guinée et apporter ma pierre à l’édifice du Syli. Il est vrai qu’il y a une rude concurrence au niveau de l’attaque (Serhou Guirassy, Mohamed Bayo, Morgan Guilavogui, François Kamano…, Ndlr), mais je vais me battre pour mériter ma sélection.