Surnommé « Verratti » par les plus intimes, le jeune milieu de terrain guinéen Moussa Balla Conté (19 ans), qui a rejoint la formation tunisienne du CS Sfaxien, au mois de février dernier, rêve déjà d’évoluer en Europe. Son objectif est de progresser rapidement dans la Ligue 1 tunisienne, afin d’attirer des écuries sur le « vieux continent ».
Entretien.
Vous évoluez depuis le mois de février dernier au Sfaxien. Comment s’est passé le contact avec le club tunisien ?
Oui, j’ai signé au mois de février dernier en faveur du CS Sfaxien. Il faut dire que le contact s’est bien passé, car je n’ai pas eu trop de difficultés, avant de rejoindre le club. J’ai été remarqué par les recruteurs, qui m’ont approché, ainsi que mon environnement. J’ai été séduit par le projet et je sais que le championnat tunisien est l’un des meilleurs sur le continent. Le niveau du jeu ici, pourrait d’ailleurs me permettre de progresser très rapidement dans ma jeune carrière de footballeur professionnel.
Pourquoi on vous surnomme Verrati du côté de Conakry et avez-vous l’ambition d’aller monnayer votre talent dans un grand championnat européen, dans un futur proche ?
(Rires…). Mon surnom de Verratti est venu, au moment où je passais un test de détection à la mission. C’est là-bas qu’on m’a donné le surnom, car beaucoup pensent que je joue exactement comme le milieu de terrain international italien du Paris SG, Marco Verratti. Je suis obligé de répondre, quand les gens m’appellent ainsi et je suis fier d’être comparé à un joueur d’une telle dimension que Verratti.
Comme tout jeune footballeur, j’ai la tête pleine de rêve. Je veux remporter des trophées avec le CS Sfaxien, mais aussi aller jouer un jour dans les plus grands championnats européens. C’est mon plus grand souhait et un rêve de gamin.
Comment se porte la petite colonie guinéenne du CS Sfaxien, qui vient de s’agrandir avec l’arrivée de Fodé Camara en provenance du Horoya AC ?
Exactement, Fodé Camara vient de nous rejoindre cet été en provenance du Horoya AC. C’est un frère et l’attente est merveilleuse entre nous. Cela nous permet également de nous sentir en famille. On se parle beaucoup entre nous et on se donne mutuellement des conseils, car nous sommes tous loin de nos familles, qui sont restées en Guinée. Il y a aussi Naby Camara et Mohamed Kanté.