Après la Moldavie, la Tunisie, le Sénégal, la Zambie, la Jordanie, l’Arabie Saoudite ou encore le Liban, le globe-trotter malien et ex-capitaine des U20 du Mali en 2015, Ichaka Diarra (28 ans), a rejoint cet été les rangs de la formation indonésienne de Arema FC.
Un nouveau challenge pour l’ancien joueur du Djoliba AC, qui donne son appréciation sur le football en Indonésie. Dans cet entretien accordé à Africafoot, il revient également sur les difficultés que l’équipe nationale junior du Mali a rencontrées lors de la Coupe du monde U20 en Nouvelle-Zélande en 2015, malgré la 3ème place et le “ballon d’or” de Adama Traoré Noss.
Entretien.
Vous êtes un joueur qui a évolué un peu partout… Comment trouvez-vous votre nouveau club Arema FC et le football en Indonésie ?
C’est vrai, j’ai évolué un peu partout (Moldavie, Tunisie, Sénégal, Zambie, Jordanie, Arabie Saoudite, Liban, Ndlr). Mais, ici en Indonésie, c’est différent, car il y a un football très engagé et le championnat aussi d’un très bon niveau. J’ai été impressionné par le professionnalisme et la structure des différents clubs en Indonésie.
Arema FC fait partie des grands clubs de ce championnat d’élite indonésien, à l’image de Persipura et Bali United. C’est une équipe exigeante et la pression est intense, puisqu’elle vise le titre de champion national, comme lors de la saison 2009/10.
Vous étiez le capitaine de l’équipe nationale U20, troisième au mondial 2015 en Nouvelle-Zélande. Qu’est-ce que vous gardez comme souvenir de cette compétition ?
Oui, c’était une très belle compétition. Nous avions terminé à la 3ème place du podium, derrière le Brésil et la Serbie (Championne). Je garde encore un souvenir inoubliable de cette compétition. Bien que les conditions n’étaient réunies, nous avons fait de notre mieux et Adama Traoré “Noss” a été désigné “meilleur joueur” de la compétition. Ce qui n’était pas arrivé depuis la génération des Seydou Keita, Mahamadou Dissa en 1999 au Nigeria.
C’est après la compétition, quand nous avons évoqué la situation, que j’ai été écarté de l’équipe nationale. Mais, je vous jure que personne ne nous à commissionner. C’était la triste réalité, mais nous n’avons pas voulu nous apitoyer sur notre sort. Comme on dit “le linge sale se lave en famille”. C’est pourquoi, nous avons attendu après la compétition, pour en parler. Sinon, rien de méchant ou encore une intention de porter un jugement sur qui que ce soit.
Malgré votre talent, pourquoi vous n’avez jamais eu cette chance d’évoluer dans les championnats majeurs européens ?
Vous avez raison, mais comme on dit en matière de football, seul le talent ne suffit pas. J’ai eu à faire un bref passage en Moldavie où j’ai évolué lors de la saison 2017-2018 à CSF Speranta.
Par la suite, j’ai joué en Afrique et sur le continent asiatique. Je peux dire que c’est une question de chance. Sinon, mon rêve a toujours été d’évoluer dans les plus grands championnats européens et notamment dans la Premier League anglaise.