5 jeunes talents tunisiens à suivre de très près lors de la Coupe du monde U17

La Tunisie s’apprête à disputer la Coupe du monde U17, une compétition qui débutera le 3 novembre prochain. Versée dans un groupe relevé aux côtés des Fidji, de l’Argentine et de la Belgique, la jeune sélection tunisienne aura fort à faire, mais elle compte dans ses rangs une génération prometteuse capable de créer la surprise.

Pour dresser le portrait des joueurs les plus attendus, Africafoot a sollicité l’avis de Nader Daoud, ancien adjoint de l’équipe nationale tunisienne (2017/18) et ex-entraîneur des U15 des Aigles de Carthage. Voici les cinq jeunes talents tunisiens à suivre de près pendant ce Mondial.

#1 Wassim Slama – PSG (France)

Né en 2008, Wassim Slama est aujourd’hui l’un des milieux offensifs les plus brillants du centre de formation du Paris Saint-Germain. Joueur élégant, doté d’une grande intelligence de jeu, il se distingue par sa maîtrise technique, sa vision et sa capacité à créer des décalages.

Avis de Nader Daoud :

Wassim a cette maturité rare à son âge. C’est un joueur qui pense toujours avant les autres, qui joue juste, et qui comprend les temps forts et faibles d’un match. Il a le profil d’un futur meneur moderne, capable d’évoluer dans un milieu à trois ou derrière l’attaquant. 

#2 ⁠Anisse Saidi – San Diego FC (États-Unis)

Formé aux États-Unis et désormais en MLS sous les couleurs de San Diego FC, Anisse Saidi est un attaquant complet : puissant, mobile et très généreux dans l’effort. Il combine vitesse, pressing et réalisme devant le but. Le joueur est suivi par plusieurs clubs, selon les informations exclusives d’Africafoot.

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Avis de Nader Daoud :

C’est un avant-centre qui aime le combat, mais qui sait aussi jouer pour l’équipe. Il a une vraie intelligence dans ses déplacements et une mentalité nord-américaine exemplaire. S’il garde cette rigueur, il peut devenir une solution sérieuse pour la sélection A d’ici deux ou trois ans. 

#3 Slim Bouaskar – AS Roma (Italie)

Formé à l’AS Roma, Slim Bouaskar incarne la nouvelle génération de gardiens tunisiens à dimension internationale. Né en 2008, il impressionne par son placement, ses réflexes et sa sérénité dans les moments chauds.

Avis de Nader Daoud :

Slim, c’est un gardien d’avenir. Ce qui frappe chez lui, c’est sa gestion des émotions. Il a un calme de joueur expérimenté et une lecture du jeu exceptionnelle. Ses performances en Italie lui donnent une vraie culture tactique et un sens du détail que l’on voit rarement à cet âge.

#4 Elyes Dhaoui – Olympique de Béja (Tunisie)

À seulement 17 ans, Elyes Dhaoui s’est imposé comme un titulaire à l’Olympique de Béja. Milieu défensif au volume de jeu impressionnant, il se distingue par sa lecture tactique, sa combativité et sa qualité de relance.

Avis de Nader Daoud :

Elyes représente parfaitement le joueur formé localement : discipliné, travailleur et lucide. Dans le rôle de pivot, il récupère, oriente et sécurise. Il a ce sens du devoir collectif qu’on retrouve chez les grands milieux défensifs.

#5 Fedi Tayechi– Club Africain (Tunisie)

Pur produit du Club Africain, Fedi Tayechi est un attaquant explosif et imprévisible, capable de déstabiliser n’importe quelle défense. Son sens du but et sa vivacité en font un atout majeur dans le secteur offensif.

Avis de Nader Daoud :

Fedi a quelque chose de spécial. Il joue sans complexe, ose, provoque et tente. C’est ce type de profil qu’il faut encourager : les joueurs qui créent le danger par instinct. Il doit encore progresser dans la constance, mais le potentiel est énorme. 

Une génération pleine d’ambition

Avec ces cinq jeunes talents, la Tunisie aborde la Coupe du monde U17 avec une équipe équilibrée, compétitive et ouverte sur le football moderne, mêlant formation européenne et richesse du championnat local. Comme le souligne Nader Daoud :

Cette génération symbolise une Tunisie qui apprend à mieux détecter, mieux former et surtout à faire confiance à ses jeunes. Ce Mondial doit être une étape, pas une finalité. Si on les accompagne intelligemment, ces garçons peuvent devenir la base de notre futur football.

Le premier match, prévu le 3 novembre contre les Fidji, sera l’occasion idéale pour mesurer le potentiel de cette équipe ambitieuse qui rêve d’écrire une nouvelle page du football tunisien.