L’analyse de Nader Daoud, ancien entraîneur adjoint de la sélection nationale tunisienne (2017/18), et ancien adjoint des sélections syrienne et koweïtienne.
Le championnat tunisien a repris cette saison 2024/25 avec un niveau relevé, des matchs disputés et plusieurs individualités qui se sont rapidement distinguées. Pour Nader Daoud, ancien entraîneur adjoint de l’équipe nationale, cinq joueurs se démarquent par leur rendement, leur régularité et leur influence sur le jeu de leur formation. Africafoot vous présente les portraits croisés de ceux qui marquent les premières semaines de compétition.
#1 Firas Chaouat, la renaissance du buteur clubiste
Longtemps attendu à ce niveau, Firas Chaouat semble avoir retrouvé son meilleur visage sous les couleurs du Club Africain. Entre efficacité et générosité dans l’effort, il symbolise la nouvelle dynamique offensive de son équipe.
Nader Daoud déclare :
Chaouat a retrouvé confiance et rythme. Il joue juste, fait les bons appels et pèse constamment sur les défenses adverses. C’est un joueur complet, capable de marquer mais aussi de créer pour les autres.
#2 Youcef Belaïli, la classe d’un maestro
À l’Espérance de Tunis, Youcef Belaïli reste une référence. Son sens du jeu, sa maîtrise technique et sa capacité à décider du sort d’un match d’un simple geste font de lui un joueur à part.
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Admiratif du leadership naturel du champion algérien, Nader Daoud confie :
Belaïli, c’est le joueur le plus important de l’Espérance. Il apporte une touche de classe, d’expérience et d’audace. Dans les grands rendez-vous, il est toujours présent.
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#3 Rayane Anane, la nouvelle étoile de Sousse
En seulement quelques saisons dans l’élite, Rayane Anane s’impose comme une révélation à l’Étoile du Sahel. Son sens du positionnement et sa maturité dans le jeu en font un milieu déjà incontournable. L’ancien adjoint des Aigles de Carthage argumente :
Anane incarne la nouvelle génération du football tunisien. Il joue simple, intelligent, et montre une personnalité rare pour son âge. C’est un profil prometteur, dans la continuité des grands milieux qu’a connus l’Étoile.
#4 Innocent Nshuti, la surprise venue du Rwanda
L’une des plus belles surprises de ce début de saison vient du Sud : Innocent Nshuti, l’attaquant rwandais de l’ES Zarzis, a conquis les observateurs. Vif, percutant, imprévisible, il fait des différences à chaque apparition.
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Nader Daoud donne son avis :
Il apporte une fraîcheur incroyable, une touche africaine très spontanée. Il joue sans calcul, toujours tourné vers l’avant. C’est un joueur capable de faire lever les tribunes.
#5 Moez Haj Ali, la régularité et l’intelligence du jeu
Enfin, Haj Ali, le milieu de l’US Monastir, s’impose par sa constance et son influence sur le tempo de son équipe. Véritable plaque tournante, il brille plus par la justesse de ses choix que par le spectacle.
Nader Daoud conclut :
C’est un joueur complet, doté d’une belle lecture du jeu. Il fait jouer les autres, temporise ou accélère quand il faut. Un vrai leader silencieux, indispensable à la stabilité de son équipe.
Cinq profils, cinq styles, mais un point commun : la régularité et la personnalité. Dans un championnat souvent jugé comme une belle vitrine, ces joueurs rappellent que le talent, la discipline et l’intelligence de jeu restent les clés de la réussite.





