Prêté la saison dernière par le FC Binga à l’AS Réal de Bamako, l’avant-centre international espoir malien Naman Keïta (23 ans), vient de s’engager pour les deux prochaines saisons en faveur du club tunisien de l’Olympique Béja.
Dans cet entretien exclusif accordé à Africafoot, le joueur explique les raisons de son choix, d’autant plus qu’il retrouvera ses compatriotes Aly Desse Sissoko et Abdoulaye Bathily.
Cela fait deux ans que l’Olympique Béja me voulait. Un agent m’avait déjà fait la proposition, mais le club était interdit de recrutement. J’ai terminé la saison au Mali avec l’AS Réal, avant d’aller au Congo pour signer à la Renaissance FC. Mais, je ne suis pas tombé d’accord avec eux. J’ai vu que leur projet n’était pas vraiment clair. Donc, j’ai décidé de venir en Tunisie, d’autant plus que je voyais plus d’opportunités. J’ai repris contact avec le club et ils m’ont envoyé le billet d’avion. La présence des Maliens au sein du club, m’a beaucoup motivé, notamment Aly Dessé Sissoko et Abdoulaye Bathily. J’ai fait l’équipe nationale U23 du Mali avec Bathily. La Tunisie est une vitrine, pour atteindre d’autres championnats en Europe.
Avant de rejoindre la Tunisie, le jeune avant-centre malien Naman Keïta, a d’ailleurs pris conseil auprès de ses compatriotes qui connaissent mieux l’Olympique Béja.
J’ai discuté avec Mahamadou Lamine Ba, qui a récemment rejoint le Rwanda, mais qui évoluait ici. Mais, Aly Desse Sissoko et Abdoulaye Bathily, m’ont également conseillé. C’est tout cela qui m’a motivé à opter pour le projet de l’Olympique Béja. Ils m’ont parlé du bien du club et des avantages sportifs que pourraient avoir. Je viens ici pour pouvoir montrer mon potentiel et progresser dans ma carrière.
Pour ce nouveau challenge en Tunisie, Naman Keïta, est conscient et compte se battre pour se faire une réputation.
Je n’ai pas beaucoup échangé avec le coach. Il est nouveau ici, tout comme moi. Mais, j’ai déjà discuté un match amical avec le club et j’ai marqué. Il m’a beaucoup apprécié et c’est désormais à moi de continuer à me battre pour gagner ma place. Ils (ndlr, Président et vice-président) ont confiance en moi et je devrais entretenir cette confiance.