Dans le monde impitoyable du football professionnel, certaines carrières semblent s’égarer après un changement d’environnement. C’est le cas d’Houssem Aouar, un talent qui a jadis illuminé le milieu de terrain de l’Olympique Lyonnais et qui, depuis son départ, peine à retrouver son éclat.
Aujourd’hui, Africafoot analyse les cinq raisons principales de ce déclin.
#1 L’adaptation difficile à un nouveau championnat
Après avoir passé toute sa carrière professionnelle à Lyon, Houssem Aouar a fait le saut vers un nouveau championnat (la Serie A avec l’AS Roma, puis le championnat saoudien avec Al Ittihad). Changer de ligue implique une adaptation non seulement au style de jeu, souvent plus tactique, plus physique ou plus rapide.
Parcours d’Houssem Aouar, coûts des transferts, rémunération et plus
La Serie A, réputée pour sa rigueur tactique, peut être un défi pour un joueur habitué à un jeu plus libre et créatif. Le championnat saoudien, bien que doté de stars, présente un niveau de compétition et un rythme différents de ceux des ligues européennes majeures. Cette période d’ajustement a pu nuire à sa constance et à son impact.
#2 Une concurrence accrue et un positionnement tactique incertain
À Lyon, l’international algérien était souvent la pièce maîtresse du milieu de terrain, jouissant d’une liberté qui lui permettait d’exprimer pleinement sa créativité. En rejoignant des clubs avec des effectifs plus fournis et des ambitions différentes, Aouar a dû faire face à une concurrence plus féroce pour une place de titulaire.
De plus, son positionnement tactique n’a pas toujours été clairement défini. Parfois placé en tant que meneur de jeu reculé, un milieu offensif ainsi qu’un relayeur, cette incertitude a pu l’empêcher de s’établir comme un élément indispensable et de construire une série de performances solides, surtout pendant son séjour en Italie.
#3 Les blessures à répétition et le manque de continuité
Les pépins physiques sont l’ennemi numéro un de la carrière d’un footballeur. Si Aouar n’a pas été épargné par les blessures durant sa période en France, il semble que ces dernières aient continué à le freiner depuis son départ. Avec la Louve, le joueur de 26 ans a manqué au total 2 mois de compétition pendant son passage.
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Des blessures récurrentes, même mineures, cassent le rythme, empêchent un joueur d’accumuler du temps de jeu et de retrouver sa meilleure forme physique et mentale. Le manque de continuité qui en découle est préjudiciable pour tout joueur, surtout pour un milieu de terrain qui a besoin de répéter les efforts et les actions techniques.
#4 Une perte de confiance totale
Lorsque les performances ne suivent pas, que le temps de jeu diminue et que les blessures s’accumulent, la confiance d’un joueur peut s’éroder. Le Fennec, connu pour sa technique et sa vision du jeu, avait aussi une certaine audace sur le terrain à Lyon.
Houssem Aouar prenait des risques, tentait des dribbles et des passes audacieuses. Cette étincelle qui faisait la différence dans les moments clés et qui lui permettait d’être décisif, a disparu pendant son séjour à Rome. Heureusement, il semblerait qu’il l’ait retrouvé dernièrement en Arabie Saoudite.
#5 Des choix de carrière potentiellement discutables
Le choix de quitter un club où l’on est une figure majeure pour tenter une nouvelle aventure est toujours un pari. Si l’AS Roma offrait la promesse de la Serie A et de la compétition européenne, son passage fut bref et entravé.
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Le transfert vers le championnat saoudien, bien que financièrement attractif, peut être perçu comme un éloignement des projecteurs des grandes ligues européennes, où le niveau de compétition est le plus élevé. Ces choix, même s’ils ont pu répondre à des considérations personnelles ou financières, n’ont peut-être pas été les plus propices à la relance de sa carrière sportive sur le plan de la performance et de la visibilité.
Le milieu offensif de 26 ans évolue en Arabie Saoudite depuis l’été dernier où son contrat actuel prend fin le 30 juin 2028. Valorisé à 8,5 millions d’euros, Houssem Aouar touche un revenu annuel de 6 120 000 euros (3 978 000 000 FCFA) avec Al Ittihad.